2024-10-23 12:43:00
Le mouvement dans le domaine de la santé renonce au maxi-plan d’embauche de médecins et d’infirmières : on parlait d’environ 30 000 entrées en trois ans, mais la mesure n’apparaît pas dans l’article de la loi de finances envoyé au Parlement malgré les annonces faites la veille. également par le même ministre de la Santé Orazio Schillaci. Cependant, d’autres mesures évoquées ces derniers jours ont été confirmées : des incitations pour les jeunes médecins spécialistes au refinancement des tarifs hospitaliers (appelé DRG) en passant par l’augmentation du plafond des achats auprès des soins de santé privés.
Les fonds disponibles et les adieux au plan d’embauche.
Comme prévu par le Gouvernement immédiatement après le premier lancement du budget, les besoins de santé en 2025 augmenteront de 1,302 milliard (auquel s’ajoute le milliard alloué par le budget de l’année dernière), pour atteindre 5,078 milliards pour 2026, soit 5,780 milliards. pour 2027, 6,663 milliards pour 2028, 7,725 milliards pour 2029 et 8,898 milliards. Tous les fonds qui, comme l’explique la même mesure, seront utilisés en partie pour le renouvellement des contrats du personnel de santé et en partie également réservés à la “poursuite d’objectifs de santé à caractère prioritaire et d’importance nationale”. Les fonds restants serviront à financer toutes les autres mesures du budget. Parmi ceux-ci, cependant, comme nous l’avons mentionné, il manque l’un des plus attendus, à savoir le maxi plan triennal d’embauche qui devait prévoir environ 30 mille nouvelles entrées, parmi lesquelles des médecins, des infirmières et d’autres personnels.
Mesures pour le personnel : des urgences aux jeunes médecins
Au total, 20 articles sont consacrés aux soins de santé dans la nouvelle loi budgétaire. L’une des priorités du plan de santé est de mettre davantage d’argent dans les poches du personnel soignant. Tout d’abord, l’allocation pour ceux qui travaillent aux urgences est augmentée : aussi bien pour les médecins que pour les infirmières, en leur attribuant 50 millions en 2025 et 2026. Ensuite, un poste du salaire de tous les travailleurs de la santé est augmenté, à savoir celui de l’allocation spécifique : pour pour les médecins, il augmentera de 50 millions pour 2025 et de 327 millions à partir de 2026, tandis que pour les infirmiers, il augmentera de 35 millions en 2025 et de 285 millions à partir de 2026, enfin pour les autres travailleurs sociaux et sanitaires de 15 millions en 2025 et de 150 millions à partir de 2026. Des incitations arrivent également pour les jeunes médecins : le contrat des stagiaires augmentera de 5 % (environ 100 euros) tandis que la part variable augmentera de 50 % pour une série de spécialisations moins choisies aujourd’hui : de la médecine d’urgence (celle des urgences ) à la radiothérapie jusqu’à la chirurgie générale et la néphrologie.
Les autres mesures les plus importantes
Il existe plusieurs autres mesures qui distribuent un peu de pluie aux fonds. Il y a tout d’abord des « récompenses » – 50 millions en 2025 et 100 millions à partir de 2026 – pour récompenser les Régions qui respectent le plus les exigences en matière de liste d’attente. Il y a tout d’abord le relèvement du plafond des dépenses pour l’achat de prestations de santé auprès d’établissements privés agréés qui augmentera de 0,5 point en 2025 (61,5 millions) et d’un point à partir de 2026 (123 millions). Le tarif des prestations hospitalières après vingt ans (dit DRG) est actualisé, allouant 77 millions en 2025 et un milliard à partir de 2026 (350 millions pour la réadaptation et 650 millions pour la partie hospitalière). 50 millions sont destinés à l’actualisation des niveaux essentiels d’assistance et le plan pandémie 2025-2028 est également financé : 50 millions en 2025, 150 millions pour 2026 et 300 millions à partir de 2027.
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