Les premiers ministres appellent à une politique migratoire non partisane

Selon Weil, les pays se concentrent également sur la réforme du système d’asile européen, qui est « la véritable clé pour garantir un système d’asile raisonnable en Allemagne ». En revanche, le débat sur les refus aux frontières n’est pas productif, a déclaré Weil, mais montre seulement que l’Union est déjà « en mode campagne électorale ». Le but des réunions des Premiers ministres est de trouver un consensus.

Lors de la présentation des résultats, le politicien CDU Kretschmer a également tenté de souligner l’avantage des décisions multipartites. Au cours de leurs délibérations, les États « ont créé un espace de discours qui montre que certaines choses peuvent être faites au-delà des lignes de parti ». C’est aussi la raison pour laquelle «la chancelière a réussi à mettre en œuvre les choses que nous avions décidées ici il y a un an», a déclaré le Premier ministre saxon. Il est en tout cas satisfait des décisions de vendredi. Kretschmer et Weil n’ont pas évoqué une modification de la Loi fondamentale, comme l’avait de nouveau réclamé le Premier ministre bavarois Markus Söder (CSU) avant les délibérations.

Weil a appelé le gouvernement fédéral à conclure d’autres accords sur la migration avec d’autres pays. Si de nombreux demandeurs d’asile viennent d’un pays, il faut se demander s’il pourrait y avoir des voyages sans visa avec ce pays. Il a cité la Colombie, par exemple, comme un cas dans lequel de telles considérations sont nécessaires. Les Länder sont également favorables à ce que le gouvernement fédéral simplifie les procédures pour les demandeurs d’asile originaires d’un pays où moins de cinq pour cent des demandes sont acceptées. Une telle réglementation est plus pratique que le système des pays d’origine sûrs.