Forte prévalence de la dépression chez les personnes vivant avec le VIH au Nigéria

Contexte et objectifs

La dépression peut entraîner de mauvais résultats pendant le traitement antirétroviral, et les données actuelles suggèrent des taux élevés de dépression chez les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH), en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette étude a été conçue pour étudier les facteurs sociodémographiques associés à la dépression chez les PVVIH sous traitement antirétroviral dans une ville cosmopolite nigériane.

Méthodes

Une étude transversale en milieu hospitalier a été menée auprès de 592 PVVIH adultes consentants, sélectionnés au hasard, recevant un traitement dans un hôpital universitaire de Jos, au Nigeria, en 2022, à l’aide du questionnaire PHQ-9 et d’un questionnaire sociodémographique administré par un intervieweur. Les variables associées en analyse univariée ont été utilisées dans une régression logistique binaire multivariée pour obtenir des rapports de cotes ajustés (AOR) avec un niveau de signification fixé à α = 0,05.

Résultats

La dépression s’est avérée très répandue parmi les participants à l’étude, avec 44,9 % d’entre eux touchés. Les résultats ont révélé qu’être un homme [AOR = 0.62; 95% confidence interval (CI): 0.42–0.92]être employé (AOR = 0,55 ; IC à 95 % : 0,31 à 0,97) et gagner un revenu mensuel de 50 000 à 100 000 ₦ (65 à 130 $) (AOR = 0,49 ; IC à 95 % : 0,27 à 0,91) et > 100 000 à 200 000 ₦ (> 130 à 260 $) (AOR = 0,33 ; IC à 95 % : 0,13 à 0,77) étaient significativement associés à une réduction du risque de dépression.

Conclusions

L’association significative entre le fait d’être un homme, d’avoir un emploi formel et de gagner un revenu mensuel modéré avec un risque réduit de dépression peut avoir des implications sur les politiques et les stratégies de gestion des problèmes de santé mentale chez les PVVIH dans les zones cosmopolites comme Jos, qui sont confrontées à des défis particuliers tels que des tensions culturelles. , les embouteillages et la gentrification. Les catégories de PVVIH présentant un risque relativement plus élevé de dépression peuvent bénéficier de systèmes de soutien ciblés en matière de santé mentale, en plus des autres stratégies de gestion de la santé mentale généralement disponibles pour les PVVIH.

Source:

Référence du journal :

Onubi, J., et autres. (2024). Facteurs sociodémographiques associés à la dépression chez les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine sous traitement antirétroviral dans un hôpital universitaire d’une ville cosmopolite nigériane. Recherche exploratoire et hypothèses en médecine. est ce que je.org/10.14218/erhm.2024.00018.

#Forte #prévalence #dépression #chez #les #personnes #vivant #avec #VIH #Nigéria

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.