25 ans après sa percée – retour sur une icône de la musique pop et son parcours vers l’émancipation

Gerade sind gute Tage für Christina Aguilera. Die Menschen lästern zwar über ihre neuerdings wieder zierliche Figur (Kann nur Ozempic sein!), aber es gibt einen Grund zu feiern: ein Jubiläum. Vor 25 Jahren, nur ein paar Monate nach Britney Spears, wurde Christina Aguilera berühmt. Mit ihrem Album „Christina Aguilera“.

Längst ist es sehr viel stiller geworden um Aguilera. Über mehr als ein Jahrzehnt hinweg hat man kaum etwas von der inzwischen 43-Jährigen gehört. Sie hat immer Musik gemacht, das schon, aber an ihre ersten großen Erfolge konnte sie nie wieder anknüpfen. Dabei war Aguilera ihrer Zeit weit voraus. Auf eine Weise und mit einer Stimme, die sie zu einem heimlichen Idol gemacht hat für die weiblichen Popstars unserer Zeit. Das wird jetzt deutlich.

Gerade erschien eine Neuaufnahme von „What a Girl Wants“, eine Nummer-Eins-Single aus „Christina Aguilera“. Aguilera sitzt in dem YouTube-Video auf einem puderrosa Sofa und neben ihr eine Art jüngere, bravere Version ihrer selbst mit vier Mal so vielen Followern auf Instagram: Sabrina Carpenter. Die 25-Jährige hat in diesem Sommer die britischen Chartrekorde von Ed Sheeran gebrochen, jetzt singt sie zusammen mit Aguilera „What a Girl Wants“. Auf dem puderrosa Sofa wirkt sie eingeschüchtert von Aguileras Stimme. Nach der Neuaufnahme sagt sie: Aguileras Musik sei der Hauptgrund gewesen, wieso sie immer habe Sängerin werden wollen.

“Christina Aguilera” n’a jamais été l’album qu’Aguilera, 19 ans, voulait faire. Aujourd’hui, lors de conversations avec de jeunes chanteuses, elle semble soulagée de constater que le pouvoir des hommes machistes dans le monde de la musique a diminué et que la liberté des artistes féminines s’est accrue. Aguilera (et Britney Spears) ont été poussées vers une image de femme qui était censée avoir le plus grand succès dans les charts à l’époque, car elle servait en même temps volontiers les fantasmes masculins, liés au monde des adolescentes américaines et ne mettait pas en colère les conservateurs.

Sur la couverture de « Christina Aguilera », la jeune femme de 19 ans avec un carré blond superposé et une chemise à manches longues aux motifs délicats regarde la caméra d’un air interrogateur. À cette époque, cela faisait déjà dix ans qu’elle essayait de décrocher son premier contrat de disque. Au Mickey Mouse Club, elle a chanté et dansé avec Britney Spears, Justin Timberlake et Ryan Gosling. Sa voix avait toujours éclipsé celle des autres, mais c’est le premier single de « Christina Aguilera » qui a fait d’elle une star : « Genie in a Bottle » est passé directement au numéro 1.

Son manager lui avait donné l’image de la chanson, qu’Aguilera trouvait ennuyeuse. Elle vient de dire dans une interview : “Je n’aimais pas cette esthétique bubblegum où vous êtes censé jouer un vierge sans vous présenter comme tel.” Elle n’était pas à l’aise avec la sexualisation de la jeune fille douce et naïve qu’elle avait emmenée. se séparer de « Christina Aguilera ».

C’est pourquoi elle a rompu avec son manager après la sortie de l’album et a commencé à faire son propre truc, en co-écrivant elle-même les chansons. Ce qui en est sorti était si choquant qu’il influence encore aujourd’hui les pop stars comme le gosse autoproclamé de l’année Charli XCX.

Aguilera a pris l’image d’une “sale salope” dont elle était censée présenter l’homologue avec “Christina Aguilera” et l’a transformée en son album “Stripped”: l’un des premiers appels à l’émancipation de la pop à succès commercial. Ses cheveux blonds étaient maintenant striés de noir, ses yeux étaient bordés d’un centimètre d’eye-liner et son pantalon de moto exposait ses fesses. Le présentateur américain Andy Cohen a récemment raconté comment lui et Sarah Jessica Parker étaient restés bouche bée lorsqu’ils ont vu la nouvelle Aguilera ensemble pour la première fois à la télévision.

Dans le premier single, “Dirrty”, Aguilera est entré dans un ring de boxe à moto, acclamé par des dizaines d’hommes musclés tatoués en maillot blanc. Elle leur fait injecter de l’eau dans sa bouche et la transporte autour du ring après avoir remporté un match de boxe contre une autre femme. Une drag queen avec un corps de bodybuilder sourit à la caméra depuis l’arrière-plan.

C’était le début d’un album qui, en pleine présidence Bush, célébrait la beauté queer, se moquait des postures machistes et expliquait aux auditeurs masculins l’injustice du patriarcat : « Il y a deux poids, deux mesures dans notre société. Le gars obtient toute la gloire plus il peut accomplir, tandis que la fille peut faire la même chose et vous la traitez toujours de pute.

Les critiques de l’album étaient souvent cinglantes. Un critique a écrit qu’Aguilera avait l’air de venir d’une « réunion de putes intergalactique » dans « Dirrty », tandis qu’un autre la qualifiait de « femme reptilienne la plus salope du monde ».

Raye, l’une des nouvelles venues britanniques les plus acclamées, semblait encore plus nerveuse que Sabrina Carpenter, qui a rencontré Christina Aguilera pour la première fois la semaine dernière pour une interview avec Rolling Stone et lui a demandé directement ce qu’elle pensait de tout le sexisme et de la tempête de merde pour “Stripped”. » enduré à l’époque. “Même maintenant, quand j’y pense, je me sens toujours mal à l’aise”, a déclaré Raye.

Aguilera n’a pas réellement répondu à la question de son célèbre fan. Au lieu de cela, elle s’est émerveillée du fait que Raye apparaisse souvent pieds nus. En tant que pop star, elle était toujours censée porter des talons hauts : « Je me suis tellement abîmé les jambes et les pieds avec ces absurdités de talons hauts. Elle aurait adoré sentir le sol sous ses pieds, mais : « Je n’ai jamais eu ça. » des balles pour faire ça, c’est facile à faire.