Ahmed Kouchouk, ministre égyptien des Finances, a déclaré que les niveaux d’endettement en Afrique augmentent en raison de l’escalade des chocs économiques et des risques liés aux tensions géopolitiques. Il a souligné que « l’Alliance de la dette pour le développement durable » pourrait faire partie de la solution aux défis de financement de l’Afrique, visant à créer un espace budgétaire qui réponde aux aspirations développementales et climatiques des pays africains et émergents.
Les remarques de Kouchouk ont été faites lors d’une réunion avec Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, et Hanan Morsi, secrétaire exécutif adjoint de la commission, en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington. .
Il a souligné que les échanges de dette contre investissement représentent l’une des solutions les plus innovantes à la crise de la dette, contribuant à l’amélioration des voies de développement dans les pays africains. Cette approche aide les économies africaines à faire face aux défis mondiaux, qui imposent des pressions importantes sur les budgets publics. Il a affirmé que le renforcement de la coopération continentale dans tous les secteurs, en particulier celui de l’énergie, peut contribuer à alléger le fardeau de la dette des économies africaines.
Kouchouk a en outre noté que l’intégration économique doit être fondée sur des partenariats solides entre les secteurs privés de tous les pays africains. Une telle collaboration contribuerait à accroître et à diversifier la production et les exportations, à localiser la technologie, à parvenir à une croissance durable et à créer davantage d’opportunités d’emploi. Il a souligné que les politiques économiques des pays africains devraient être plus cohérentes, intégrées et axées sur la stabilité, l’investissement et l’attraction du secteur privé et des partenariats internationaux.
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