Le cancer de la prostate diminue chez les Juifs israéliens, mais augmente chez les Arabes (étude)

Le cancer de la prostate diminue chez les Juifs israéliens, mais augmente chez les Arabes (étude)

Le ministère de la Santé de Jérusalem vient de publier des données sur le cancer de la prostate pour 2021 et les tendances de la morbidité et de la mortalité liées à cette maladie entre 1996 et 2021. Au cours des quinze dernières années, il y a eu une diminution de l’incidence du cancer de la prostate chez les Juifs, comparativement à une augmentation de l’incidence de la maladie chez les Arabes. Cela va à l’encontre des données récemment publiées par le ministère sur le cancer colorectal, qui ont diminué chez les Juifs et sont restés stables chez les Arabes.

Le taux de survie à la maladie a augmenté dans la population générale au fil des années, mais le taux de mortalité par cancer de la prostate en Israël est très faible par rapport au reste du monde grâce à une détection précoce et à un suivi attentif.

En 2021, 3 351 hommes en ont été diagnostiqués et 525 en sont décédés. Le Centre national de contrôle des maladies du ministère a rapporté qu’en 2021, 3 351 hommes en avaient été diagnostiqués (dont 94 % étaient juifs et autres et 6 % arabes).

Parmi les Arabes, entre 1996 et 2006, l’incidence du cancer de la prostate a augmenté de manière significative. De 2007 à 2014, une diminution significative d’environ 7,5 % de ce taux a été observée. Après cela, de 2015 à 2021, il y a eu une nette tendance à la hausse d’environ 3,5 % de l’incidence de la maladie parmi les Arabes.

Le cancer de la prostate peut apparaître après 50 ans et plus, avec le plus grand nombre de cas parmi les Juifs entre 70 et 74 ans et parmi les Arabes entre 75 et plus. Vue générale du bâtiment du ministère de la Santé à Jérusalem, le 17 octobre 2021. (crédit : NATI SHOHAT/FLASH90)

Le professeur Lital Keinan-Boker, directeur du centre national, a souligné que le fait que le taux d’incidence ici soit élevé par rapport au reste du monde et que le taux de mortalité par cancer de la prostate est très faible montre l’importance du diagnostic de la maladie et du un traitement de qualité donné aux patients, ce qui entraîne de meilleures chances de survie.

La prostate est une petite glande en forme de noix chez l’homme qui produit le liquide séminal qui nourrit et transporte les spermatozoïdes. Il n’y a pas de symptôme unique qui signale la maladie, mais cela peut provoquer des difficultés à uriner, du sang dans l’urine et le sperme, une diminution de la fonction sexuelle, des difficultés à uriner, des douleurs osseuses et une perte de poids sans essayer. Ces symptômes ne doivent pas être ignorés, mais ils ne signifient pas que vous avez un cancer de la prostate. Il est plus probable qu’elles soient causées par autre chose, comme une hypertrophie de la prostate.

Aucun test pour le cancer de la prostate

Il n’existe pas de test unique pour le cancer de la prostate. Les urologues effectueront probablement des analyses de sang, un examen physique de la prostate (connu sous le nom de toucher rectal, une IRM et une bipose. L’analyse sanguine, appelée test d’antigène prostatique spécifique (PSA), mesure le niveau de PSA et peut aider détecter le cancer de la prostate à un stade précoce, mais ce test n’est pas systématiquement utilisé pour dépister le cancer, car les résultats peuvent être peu fiables ; le taux de PSA peut également être augmenté par d’autres affections non cancéreuses ;

Les traitements comprennent la radiothérapie, seule ou associée à une hormonothérapie et/ou à l’ablation chirurgicale de la prostate.

Des traitements plus récents, tels que les ultrasons focalisés de haute intensité et la cryothérapie, visent à réduire les effets secondaires.

#cancer #prostate #diminue #chez #les #Juifs #israéliens #mais #augmente #chez #les #Arabes #étude

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.