Les émissions polluantes augmentent, mais l’éléphant dans la pièce reste ignoré – Joop

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Bien que toutes les chaînes d’information en rapportent un cette semaine augmentation de l’air salel’éléphant dans la pièce reste ignoré : l’absence d’une autorité indépendante. Il n’est donc pas surprenant qu’il n’ait pas été possible de rendre l’air (légèrement) plus pur ces dernières années. La question est pourquoi pas ?

Il s’agit de chiffres établis par les plus grands pollueurs eux-mêmes ou d’estimations établies par le registre des émissions sur la base des déclarations des entreprises elles-mêmes.

Depuis 2016, les entreprises doivent émettre moins de substances toxiques. Une « obligation de minimisation » a été conçue à cet effet, ce qui signifie que les entreprises doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter les émissions, ou au contraire les minimiser.

Selon les responsables politiques successifs, comme la secrétaire d’État Sharon Dijksma (PvdA) en 2017 et ses successeurs Stientje van Veldhoven (D66), Vivianne Heijnen (CDA), il s’agirait d’un « instrument juridique unique ». “Donc pas quelque chose de temporaire, mais une approche structurelle de réduction des émissions”, a écrit ce dernier dans une lettre au Parlement.

Structurellement peut-être, mais pas de manière indépendante, et encore moins fondée, sur la base de laquelle nous pouvons formuler des déclarations sur d’éventuels changements de comportement en vue de réduire les émissions (objectif du gouvernement) et donc de purifier l’air.

Outre les mauvaises nouvelles concernant l’augmentation des substances toxiques, les réactions de peur actuelles sont pour le moins naïves.

Toutes les études pratiques réalisées au cours des dix dernières années montrent que la réduction des émissions ne diminue pas.

RTL Nieuws a comparé les chiffres d’émissions de plus de 200 entreprises entre 2015 et 2022. Pour la plupart d’entre elles, elles n’ont pas diminué et pour 40 pour cent, elles ont plutôt augmenté.

Ainsi, tandis que les politiciens continuent d’utiliser des instruments qui permettent aux pollueurs d’approuver leurs propres émissions (où avons-nous déjà vu cela ?), notre air devient de plus en plus sale.

En particulier, l’augmentation des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) est toxique et donc très nocive. Celles-ci sont causées par la combustion.

Par exemple. Les émissions de ces HAP de Tata Steel Pays-Bas ont augmenté de 58 (!) pour cent depuis 2015. Cela peut entraîner un risque accru de cancer, comme le cancer du poumon et de la vessie. Mais le plomb et le mercure sont également nocifs pour le système nerveux.

Une excuse courante avancée par les politiciens et l’industrie est que la législation est trop complexe, ce qui rend sa mise en œuvre difficile et son application pratiquement impossible. Ou nous le voulons mais nous ne savons pas comment.

Même si ce n’est pas une excuse, c’est en partie vrai. Mais ce n’est pas très difficile.

Remplacez « vive la norme non contraignante » par « vive la norme sur l’air pur » (conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé que les Pays-Bas ignorent depuis des années).

Ensuite, créez un organisme d’inspection indépendant qui mesure, rend compte et applique de manière structurelle. Alors voyons à quelle vitesse l’air devient (légèrement) plus propre ?

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