Un habitant local se fait vacciner contre le mpox à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 25 octobre 2024. (Photo d’Alain Uaykani/Xinhua)
La République démocratique du Congo (RDC) a lancé vendredi la deuxième phase de vaccination contre le mpox.
GOMA (RD Congo), 27 octobre (Xinhua) — La République démocratique du Congo (RDC) a lancé vendredi la deuxième phase de vaccination contre le mpox.
La RDC a lancé le 5 octobre la première phase de vaccination dans les provinces les plus touchées, ciblant principalement les agents de santé. Depuis, 40 574 personnes sur 45 957 ont été vaccinées dans le pays, avec une couverture de 88,3 pour cent, a indiqué vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon les autorités sanitaires, la nouvelle phase de vaccination s’étend aux personnes à haut risque d’exposition au virus, notamment les professionnel(le)s du sexe et les personnes en contact avec des patients à travers le pays.
Un enfant attrapé par le mpox est vu dans un hôpital du territoire de Nyiragongo, près de Goma, dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 15 août 2024. (Photo de Zanem Nety Zaidi/Xinhua)
“Aujourd’hui, nous avons voulu intégrer l’engagement communautaire dans la vaccination. Comme vous le savez, il y a une transmission sexuelle (pour le mpox). C’est pourquoi nous ciblons cette catégorie de personnes pour limiter la propagation au sein de la communauté”, a déclaré Aubin Mongili, qui est en charge de la vaccination dans la province du Nord Kivu.
Selon Roger Kamba, ministre de la Santé de la RDC, le pays a besoin d’environ 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes.
Depuis le début de l’année 2024, un total de 35 925 cas ont été signalés en RDC, dont 7 534 confirmés et 1 006 décès, selon un bilan publié mardi par le ministère de la Santé de la RDC.
La variole du singe, également connue sous le nom de variole du singe, est une maladie infectieuse causée par le virus de la variole du singe, qui se propage par contact étroit. Les symptômes comprennent de la fièvre, des ganglions lymphatiques enflés, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées et des maux de dos.
À la mi-août, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré l’épidémie de mpox en cours en Afrique comme une urgence de santé publique de sécurité continentale. Peu de temps après, l’OMS a également déclaré le mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour le mpox pour la deuxième fois en deux ans. ■
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