2024-10-30 03:00:00
Rome — Il n’y a pas d’accord entre l’Europe et la Chine. Les canaux de communication entre Bruxelles et Pékin resteront ouverts, mais à partir de minuit aujourd’hui, les constructeurs de voitures électriques du Dragon qui importent leurs voitures sur le Vieux Continent devront composer avec les nouvelles taxes. Et l’Allemagne, grande victime de l’automobile en Europe, craint des représailles de la Chine, notamment sur l’exportation de véhicules de grosse cylindrée. Raison de plus pour laquelle annuler Olaf Scholzavec lequel il est déjà aux prises la Volkswagen prêt à fermer trois usines et, alors qu’Audi a annoncé l’arrêt de la production de voitures à batterie dans l’usine de Bruxelles, à poursuivre Ursula von der Leyen trouver une solution pacifique avec Pékin. La présidente de la Commission européenne, pour sa part, a déjà lancé une enquête pour comprendre quelles mesures adopter pour soutenir l’industrie automobile. L’Europe veut prendre les choses en main avant qu’il ne soit trop tard.
Automobile
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Von der Leyen a déjà eu une série de réunions. Le 1er octobre il l’a vu à Genève le président de Stellantis, John Elkannavec qui il a eu un échange informel lors d’un déjeuner de travail pour les chefs d’État et de gouvernement, les ministres et les chefs de délégation dédiés à la compétitivité de l’industrie automobile. Le 7 octobre, à Bruxelles, il a plutôt reçu le PDG de BMW, Oliver Zipse, et celui de Mercedes-Benz, Ola Källenius. Elkann ne se rendra pas à une audition au Parlement, comme l’exigent les motions approuvées à la Chambre. Le président de Stellantis, qui a pour principal actionnaire Exor qu’il contrôle également Républiqueécrit à président de la commission des activités productives de la Chambre, Alberto Gusmeroli, expliquer «qu’il n’y a pas de mises à jour» par rapport à ce qu’il a déjà expliqué l’ad Carlos Tavares le 11 octobre. Il réitère «la disponibilité pour un dialogue franc et respectueux» et souligne surtout que «Stellantis poursuit les discussions avec le ministère du Commerce et du Made in Italy dans le cadre de la table de discussion établie au ministère, en attendant la convocation officielle à la présidence du Conseil”. Elkann attend que le Premier ministre Meloni convoque une réunion annoncée à plusieurs reprises.
L’accusation d’Anfia
Adieu les incitations automobiles : l’Italie retire 4,6 milliards du fonds pour le secteur
par Diego Longhin
En Allemagne cependant, la protestation des travailleurs de Volkswagen s’intensifie avec des manifestations devant le Usine d’Osnabrück. Les habitants de Saxe sont également à risque, tandis que En Belgique, l’usine Audi qui fabrique le SUV Q8 e-tron fermera ses portes en février. Le gouvernement des feux tricolores semble alors être arrivé au bout du fil en raison de divisions internes et la crise du principal constructeur allemand a été abordée hier par des réunions séparées. Le premier avec le leader libéral délégué aux Finances, Christian Lindner, sans rien accomplir. Puis, dans l’après-midi, le véritable sommet auquel participaient Scholz et le PDG de la maison de Wolsburg, Oliver Blume. La chancelière aurait mis sur la table des réductions sur les coûts énergétiques. Une aide qui semble insuffisante. Les effets de la crise allemande, où la production en général, il a baissé de 4,2% et chez Volkswagen de 18%risque d’être lourd pour l’Italie, où le gouvernement Meloni a supprimé 4,6 milliards du fonds automobile, soit 80%annulant toute hypothèse d’incitations à l’achat de véhicules en 2025. Pour Anfia, l’exportation de composants italiens à partir de janvier en juillet, il a baissé de 0,8%, mais celui dirigé vers l’Allemagne, principal partenaire commercial, a subi une baisse de 6%.
L’expert de la mobilité
Bienati « Tout était prévu, nous avons besoin d’une solution européenne »
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Les devoirs de l’UE, dans la plainte du président de l’Association allemande de l’industrie automobile Hildegard Mueller“Ils risquent d’aggraver la situation car ils constituent un pas en arrière pour le libre-échange et pour la protection des emplois”. Les constructeurs automobiles chinois paieront une taxe pouvant atteindre 45,3 % aux douanes. Taxe composée de 10%, tarif déjà en vigueur pour l’entrée des voitures électriques, auquel s’ajoute un supplément allant de 17 à 35,3% selon la marque et selon la collaboration ou non avec l’UE sur l’enquête sur les subventions reçues du État. Des mesures qui seront valables 5 ans. Des revenus attendus ? 2 milliards par an. Tesla paiera également un supplément, +7,8%, pour les voitures arrivant de Shanghai.
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