2024-10-31 13:35:00
Les champions de la série ont repris un peu de répit grâce à la victoire 3-2 contre le FC Bâle. Mais l’inconstance de l’équipe doit inciter les dirigeants du club à la prudence.
Un autre entraîneur aurait passé sous silence ce match. Mais Fabio Celestini est enclin à une autocritique excessive après la défaite 3-2 du FC Bâle à Berne mercredi soir. Il semble contrit, querelleur. Il était comme ça en tant que joueur. Celestini n’aimait pas beaucoup. D’autres ont essayé l’autre extrémité de l’échelle et ont parlé de « publicité pour le football suisse ». D’autres auraient pu citer le nom de Xherdan Shaqiri comme argument.
L’instantané suggère – comme la récente victoire 6-1 à Winterthour – que ce que les responsables espèrent de l’engagement coûteux du joueur de 33 ans pourrait se réaliser : que Shaqiri aidera une équipe qui était auparavant inimaginable la saison dernière à atteindre un niveau qui répond aux exigences du FC Bâle.
A Berne, Shaqiri est détenteur du ballon, passeur, préparateur de buts et passeur constant ; Il ne se cache pas, est souvent critiqué, se plaint, jette les mains, montre certains airs – et est donc prévenu. Mais il est bon pour Celestini de savoir que les centres et coups francs du 125 fois joueur national n’ont rien perdu de leur sophistication.
Le pronostic n’est pas audacieux : Shaqiri marquera un ou deux buts au FC Bâle.
Shaqiri est un bonus pour la Super League
Il veut prouver quelque chose à lui-même et aux autres après son séjour dans les lointains États-Unis et se frappe la main contre un mur alors qu’il entre dans les vestiaires après le match à Wankdorf. Il y a de l’énergie. S’il devient plus en forme et reste en forme, Shaqiri sera un atout. Pour Bâle. Pour la Super Ligue.
Le match entre les deux colosses économiques du football local, entre les deux clubs les plus titrés, qui ont remporté tous les titres de champion sauf un depuis 2010, est de quoi être fier. Pas seulement grâce à Shaqiri, qui montre au public avec quelle rapidité quelqu’un comme lui peut se démarquer dans un match de championnat suisse. En plus de Shaqiri, on peut voir que David Degen, le Zampano très occupé du FC Bâle, peut être accusé de toutes sortes de choses, mais pas d’avoir le flair d’être un bon footballeur. D’où qu’ils viennent, quoi qu’il ait l’intention d’en faire lorsqu’il les achète et les vend.
Les activités chargées de Degen ont conduit le club au bas du classement à la même période il y a un an. Timo Schultz était l’entraîneur, puis Heiko Vogel – les choses n’ont fait qu’empirer. Seul Celestini a stabilisé l’équipe, par petites touches, mais au moins. Bâle peut désormais à nouveau regarder vers le haut.
YB est résilient – contrairement à Bâle 2023
YB connaît également une chute inattendue en championnat, même si cela doit être relativisé en raison de la qualification pour la Ligue des Champions. Le succès serré contre Bâle est un signe de vie plus fort que les deux derniers matchs à domicile contre Lucerne (2:1) et l’Inter Milan (0:1), qui ont parfois été surestimés en raison de la nécessité de se disputer. YB compte déjà quelques points de plus que le FC Bâle alors qu’il était dernier du classement il y a un an.
Mais on ne peut pas vraiment faire confiance à YB car l’équipe n’a pas rendu les points d’interrogation méconnaissables même après le changement d’entraîneur de Patrick Framework à Joël Magnin.
Des points d’interrogation sur la hiérarchie, la structure et les (éventuels) acteurs leaders. Il y a toujours des éclairs de quelque chose partout, par exemple de la vitesse, mais il n’y a pas de noyau, pas de station relais, pas de cohérence, trop d’uniformité et d’inconstance, il y a peu de choses qui ressortent. Si l’entraîneur échange des joueurs, rien ne change.
Après le match contre Bâle, on a demandé à l’entraîneur du YB Joël Magnin comment de tels contrastes étaient possibles. Dimanche dernier, il y a eu un revers 2-0 à Lugano et un capitaine Loris Benito en colère qui a publiquement exprimé son mécontentement. Maintenant trois buts contre Bâle et des joueurs de YB qui parlent d’« énergie sur le terrain ». Pourquoi cette différence ? “Je ne peux pas l’expliquer”, déclare Magnin, qui a jusqu’à présent changé la moitié de l’équipe d’un match à l’autre, contribuant ainsi à l’image d’arbitraire de YB.
L’entraîneur du YB Joël Magnin pense à Steffen
Lorsqu’on lui pose la question, Magnin commence à s’extasier non pas sur Shaqiri, mais sur le futur joueur national de 33 ans, Renato Steffen. Comme Shaqiri, il est un retour en Super League, et comme Shaqiri, il est aussi un atout. Magnin déclare : “Steffen a presque 33 ans, joue jeudi la Coupe d’Europe en République tchèque, atterrit à Milan dans la matinée et sprinte sur l’herbe en marge contre nous le dimanche suivant.” C’est ce qu’a déclaré Magnin quelques jours après le match âpre de Lugano. Il demande : « Pourquoi cela n’est-il pas possible pour nous ? Je ne comprends pas ça.”
Christoph Spycher, le recteur Spiritus du club, rentre chez lui plein de questions en tête. Le directeur sportif Steve von Bergen doit se retenir pour ne pas dire des choses qu’il regrettera plus tard. L’éclaireur Stéphane Chapuisat affiche un sourire peiné. Il est demandé au personnel d’entraîneurs de deviner. Et l’entraîneur intérimaire Magnin n’a pas non plus de réponse. Du moins pas dans le discours public.
C’est peut-être plus facile que vous ne le pensez. Peut-être que Xherdan Shaqiri manque simplement à YB. Ou Renato Steffen.
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