Boutique en ligne chinoise
Par Harm Teunis·il y a 34 minutes·Edit: il y a 2 minutes
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La Commission européenne enquête pour savoir si la boutique en ligne chinoise Temu respecte les règles européennes. Bruxelles veut savoir si Temu en fait suffisamment pour empêcher la vente de produits illégaux via la plateforme. Il examine également la « nature potentiellement addictive » de l’application.
Il était déjà apparu clairement que des détaillants chinois tels que Temu et Shein étaient dans le collimateur de Bruxelles. Il y a donc maintenant une enquête formelle de la Commission européenne.
Temu a longtemps été accusé de fournir des produits dangereux qui ne répondent pas aux normes européennes. Et la confidentialité des utilisateurs de Temu suscite des inquiétudes, car l’application nécessite l’accès à une quantité surprenante de données personnelles.
Produits illégaux et effet addictif
La Commission européenne souhaite des éclaircissements sur quatre points. Il souhaite voir si Temu en fait suffisamment pour empêcher la vente de produits illégaux via la plateforme.
En outre, il examine les « programmes de récompense de type jeu » qui peuvent créer une dépendance et si Temu est suffisamment clair sur le fonctionnement du système de recommandation.
Comportement de recherche et d’achat
Ce système garantit que les personnes reçoivent des recommandations personnalisées en fonction de leur comportement de recherche et d’achat sur la plateforme. Les utilisateurs devraient également avoir la possibilité d’utiliser la plateforme sans profilage personnel.
Enfin, les chercheurs doivent avoir accès aux données accessibles au public.
La Commission va maintenant rassembler des preuves. Par exemple, en demandant des informations à Temu lui-même, en menant des entretiens avec les personnes impliquées et en étudiant le fonctionnement de la plateforme. Il faudra alors déterminer clairement si Temu viole les règles du règlement européen sur les services numériques (DSA). Parce que Temu affirme avoir 92 millions d’utilisateurs, ils tombent sous le contrôle de la Commission européenne.
Temu risque une amende pouvant aller jusqu’à 6 pour cent du chiffre d’affaires annuel mondial si l’enquête conclut que Temu a violé les règles.
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