“Je voudrais féliciter l’opposition pour sa victoire et reconnaître les élections.” C’est notamment par ces mots que le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a annoncé lors d’une conférence de presse vendredi 1er novembre reconnaître la défaite de son parti aux élections législatives, alors que les résultats du vote sont encore partiels.
Son parti politique, le Parti démocratique du Botswana (BDP), dirigeait ce pays africain riche en diamants depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1966.
Les résultats du vote de mercredi devraient être confirmés par la commission électorale plus tard vendredi, mais les premiers décomptes montrent que trois partis d’opposition ont remporté ensemble au moins 31 des 61 sièges de l’Assemblée législative nationale.
Selon le système électoral du Botswana, le premier parti à obtenir 31 sièges est déclaré vainqueur et son candidat est installé à la présidence.
« Faciliter la transition »
Mokgweetsi Masisi, qui a pris ses fonctions en 2018, a assuré qu’il allait « entamer toutes les démarches administratives pour faciliter la transition ».
“Nous sommes très heureux de nous retirer pour devenir une opposition loyale qui demande des comptes au gouvernement”, a déclaré le dirigeant de 63 ans.
Le parti d’opposition de gauche Parapluie pour le changement démocratique (UDC), dirigé par l’avocat des droits de l’homme et diplômé de Harvard Duma Boko, a remporté plus de 24 sièges, a déclaré à l’AFP Mike Keakopa, un responsable du parti. une formation qui vise la victoire.
Les deux autres partis d’opposition – le Parti du Congrès du Botswana (BCP) en compte sept et le Front patriotique du Botswana – ont obtenu ensemble une douzaine de sièges.
Avec l’AFP
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