2024-10-31 13:09:00
DOUAI – « Le parcours sera semé d’embûches, mais l’avenir sera électrique » : à l’heure où la plupart des constructeurs pleurent sang et larmes pour respecter les engagements et obligations de la transition énergétique dans la mobilité, Luca de Meo, PDG de Renault, tient la barre d’Ampère droite sans hésitation. Il confirme les objectifs de l’entreprise contrôlée par Losanga, dédiée au développement et à la production de véhicules alimentés par batterie, visant à occuper une position dominante sur le marché européen.
« Avec Ampère, nous avons créé un écosystème important, régénérant l’industrie automobile en Europe, qui est la réponse la plus substantielle aux nouveaux concurrents venant de Chine et des États-Unis » : explique le dirigeant, en soulignant les résultats obtenus en un an à partir de ce qu’il il définit lui-même une sorte d’univers heureux, où chaque problème trouve tôt ou tard la bonne solution. En témoigne le fait que parmi les prochains engagements de la division française figure le développement d’un “petit” véhicule du segment A commandé par Nissan, en plus du successeur de la Micra déjà prévu. Cela confirme son rôle de plateforme technologique pour toutes les marques du groupe Renault, sans exclure d’éventuelles collaborations avec des constructeurs extérieurs et en comptant sur l’ElectriCity Center de Douai pour la production de véhicules.
Plusieurs voitures zéro émission y sont aujourd’hui produites, dont la nouvelle R5 et la Mégane, et à partir de 2026 sortira également la tant attendue Twingo à batterie, développée en un temps record en moins de deux ans, destinée à être vendue avec un liste de prix en dessous des 20 000 euros. Pour le créer, une équipe spéciale a été créée en Chine, en étroite collaboration avec des partenaires locaux, atteignant des niveaux supérieurs d’innovation et d’expérience client. Le Pays du Dragon est en effet, selon De Meo, le lieu où « apprendre » dès maintenant à fabriquer des voitures électriques de plus en plus compétitives et conformes à la feuille de route d’Ampère, qui entend réduire les coûts de 40 % entre le premier et le deuxième. génération de véhicules électriques du segment C en 2028.
L’adoption de la chimie LFP (Lithium, Fer, Phosphate) et de la technologie cell-to-pack dans les batteries sont quelques-unes des solutions étudiées pour atteindre l’objectif convoité. Alors qu’avec le premier Software Designed Vehicle (SDV) européen, Ampere pourra mettre à jour ses voitures tout au long de leur vie, grâce à une architecture centralisée, intégrant de nouvelles applications à bord pour améliorer leurs fonctions. Ce sera probablement le cas sur la future berline du segment C de Renault, anticipée à bien des égards par le show-car Emblème, présenté au dernier Mondial de l’Automobile de Paris. Propulsé par une propulsion pouvant être alimentée par des batteries et de l’hydrogène, ce dernier représente la matérialisation de l’ambition d’Ampère de devenir leader en matière de décarbonation, sous la forme d’un véhicule pour les familles qui émet 90 % de gaz à effet de serre en moins sur l’ensemble de son cycle de vie (. CO2e) par rapport aux voitures équivalentes actuelles.
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