Un garçon de 18 mois et sa sœur de 10 ans font partie des 25 personnes qui ont été tuées dans une série de frappes israéliennes sur le centre de Gaza, ont indiqué des responsables de l’hôpital.
L’hôpital d’Al Aqsa a déclaré avoir reçu jeudi 21 corps provenant des deux frappes sur le camp de réfugiés central de Nuseirat.
Les frappes israéliennes ont également touché une moto à Zuwaida et une maison à Deir al Balah vendredi, tuant quatre autres personnes.
Cinq enfants et sept femmes figurent parmi les personnes dont le décès a été confirmé.
L’agence de presse palestinienne WAFA avait rapporté plus tôt que 57 personnes étaient mortes dans les frappes.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) n’ont pas commenté ces frappes spécifiques, mais ont déclaré que leurs troupes avaient identifié et éliminé « plusieurs terroristes armés » dans le centre de Gaza.
Il a également déclaré que ses forces avaient éliminé « des dizaines de terroristes » lors de raids dans la région de Jabalia, au nord de Gaza, qui abrite l’un des camps de réfugiés du territoire.
L’armée israélienne a repris ses opérations intenses dans le nord de Gaza au cours des dernières semaines, affirmant qu’elle cherche à empêcher le Hamas, le groupe militant au pouvoir à Gaza, de se regrouper.
Cela survient alors que Tsahal a déclaré hier avoir tué un haut responsable du Hamas, Izz al Din Kassab, lors d’une frappe aérienne à Khan Younis, le décrivant comme l’un des derniers membres de haut rang.
Image : Un garçon palestinien déplacé dans la ville de Gaza le 28 octobre. Photo: Reuters
« Apocalyptique »
De hauts responsables de l’ONU ont déclaré hier dans un communiqué que la situation dans le nord de Gaza est « apocalyptique » et que l’ensemble de la population palestinienne de la région court « un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence ».
Le nombre total de personnes tuées à Gaza au cours de la guerre de 13 mois s’élève à plus de 43 000, selon le ministère de la Santé du territoire dirigé par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants.
Le guide suprême iranien a menacé samedi Israël et les États-Unis d’une « réponse écrasante » aux attaques contre le pays et ses alliés.
L’ayatollah Ali Khamenei s’est exprimé alors que les responsables iraniens menaçaient de plus en plus de lancer une nouvelle frappe contre Israël après celle du 26 octobre contre la République islamique qui avait ciblé des bases militaires et d’autres lieux, tuant au moins cinq personnes.
Le guide suprême n’a pas donné de précisions sur le moment de l’attaque, ni sur sa portée.
Image : Des membres de la défense civile travaillent sur un site endommagé à la suite des frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth. Photo: Reuters
Des dizaines de morts au Liban
Vendredi, Israël a lancé des dizaines de frappes aériennes intenses contre les villages agricoles du nord-est du Liban, tuant au moins 52 personnes et en blessant 72 autres, ont annoncé les autorités sanitaires libanaises.
Le gouverneur de Baalbek, Bachir Khodr, a signalé des frappes aériennes sur neuf villages du nord-est.
L’agence de presse officielle NNA a fait état séparément de quatre autres personnes tuées dans le petit village agricole d’Ollak.
Ces derniers jours, Israël a intensifié ses frappes aériennes sur Baalbek et les villages voisins, ainsi que sur différentes parties du sud du Liban, provoquant la fuite d’environ 60 000 personnes, selon Hussein Haj Hassan, un responsable libanais représentant la région.
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14h20 Israël a émis des ordres d’évacuation pour les personnes vivant dans certaines parties du Liban
Par ailleurs, dans le centre d’Israël, 11 personnes ont été blessées samedi par des roquettes tirées depuis le Liban, ont indiqué les services d’urgence israéliens.
Au moment où les roquettes ont frappé, le Hezbollah a déclaré qu’il avait visé une base militaire à la périphérie de Tel Aviv.
Sept personnes, dont trois Israéliens et quatre ressortissants thaïlandais, ont été tuées jeudi par des projectiles tirés depuis le Liban vers le nord d’Israël, ont indiqué des médecins israéliens.
L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué que les attaques “dans la région de Beyrouth” avaient visé des sites de fabrication d’armes, des centres de commandement et d’autres infrastructures du Hezbollah.
Il a poursuivi en déclarant aujourd’hui qu’il avait tué hier deux commandants du Hezbollah dans la région de Tyr. Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part du Hezbollah.
Plus de 2 800 personnes ont été tuées et 13 000 blessées depuis l’escalade des combats entre Israël et le Hezbollah après l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier, a déclaré le ministère libanais de la Santé.
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