L’argent
Les revenus de l’État souffrent du ralentissement économique actuel. D’ici 2026, l’État libre doit s’attendre à lui seul à des pertes fiscales d’environ 2,4 milliards d’euros, selon l’estimation fiscale régionalisée actuelle. Rien qu’en 2025, on estime que nous devrons nous contenter d’environ 900 millions d’euros de moins que prévu, a calculé il y a quelques jours le ministre des Finances Albert Füracker (CSU).
« Ces nouvelles prévisions aggravent considérablement la situation budgétaire déjà tendue et rendent ainsi la planification du budget supplémentaire encore plus difficile », a-t-il prévenu. Et maintenant, il y a des discussions sur la péréquation financière municipale : sur le montant d’argent que l’État libre transfère aux municipalités qui ont peu de recettes fiscales propres.
Les principales associations municipales – conseils de district, de ville, de commune et de district – ont également tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et des derniers mois : les revenus ont stagné, tandis que les dépenses ont augmenté massivement : augmentation des frais de personnel, augmentation des dépenses sociales, augmentation des dépenses de construction. et les infrastructures. En particulier, les dépenses consacrées aux services sociaux tels que l’intégration des réfugiés ont considérablement augmenté.
Les revendications
Les municipalités exigent plus d’argent de l’État libre, non seulement actuellement, mais durablement : les ressources financières générales doivent être assurées afin que les infrastructures sociales, éducatives, sanitaires et techniques restent garanties. C’est pourquoi, du point de vue des communes, il faut augmenter ce que l’on appelle le quota des associations communales dans l’association fiscale générale, c’est-à-dire que les communes exigent un pourcentage plus élevé des recettes fiscales collectives. Au lieu de programmes de financement temporaires, il faudrait également prévoir davantage de fonds permanents et non réservés. Et : Les communes ne veulent plus assumer les charges supplémentaires résultant des décisions fédérales : il est urgent de faire revivre le principe « celui qui achète, paie ».
Les menaces
Les conseils municipaux et municipaux ont récemment lancé de sévères avertissements : s’il n’y avait pas assez d’argent, les investissements urgents dans les crèches et les écoles, dans les infrastructures routières et de sentiers, dans l’approvisionnement en énergie ou dans les transports publics locaux devraient être reportés ou annulés. Et le conseil d’arrondissement a également alerté à plusieurs reprises ces derniers mois sur une incapacité municipale à agir.
Compromis en vue ?
Même si les principales associations ont été bruyantes ces dernières semaines, elles ont été tout aussi silencieuses ces derniers jours : récemment, en vue des négociations au sommet qui se tiendront lundi, personne n’a voulu dire quoi que ce soit lorsqu’on lui a demandé. Les négociations sont déjà déjà assez difficiles, disent-ils.
L’idée commune est là : l’argent est rare partout. Mais on peut se demander si un compromis pourra être trouvé dans les quatre heures initialement prévues lundi. Certains se souviennent encore d’un cycle de négociations il y a de nombreuses années, au cours duquel la conférence de presse avait dû être reportée à plusieurs reprises. Et cette fois ?
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