2024-11-03 19:50:00
Die Antisubventionsuntersuchung der EU für chinesische Elektroautos erregt die Gemüter. Es gab zahlreiche Gesprächsrunden, mühevolle Anstrengungen. Überall in China und Europa erklingen starke Rufe nach einer ordnungsgemäßen Handhabung des Falls. Die Erwartungen sind hoch. Entsprechend groß war die Enttäuschung, als die EU-Kommission ihr Ergebnis verkündete. Dies widerspricht den freien Handelsprinzipien. Der Beschluss geht an den Kernanliegen der chinesischen und europäischen Industrie vorbei.
Chinas Stärken bei E-Autos sind in der Tat kein Ergebnis staatlicher Subventionen, wie von der EU konstatiert, sondern das Resultat technologischer Innovation, vollständiger Lieferketten und freien Wettbewerbs. Chinas Industrie wertet das EU-Verfahren als höchst intransparent. Von WTO-Regeln und gängiger Praxis weicht es ab. Eine objektive Analyse der schädigenden Industrieindikatoren gab es nicht. Stattdessen zog man falsche Schlüsse. Laut einer ADAC-Umfrage würden 80 Prozent der befragten Deutschen, insbesondere die Jüngeren, ein E-Auto aus China kaufen. Protektionismus schadet nicht nur den Interessen der EU-Verbraucher, er destabilisiert auch die Lieferketten der globalen beziehungsweise europäischen Automobilindustrie. Energiewende und Klimakooperation bekommen einen Dämpfer.
L’industrie automobile chinoise peut se prévaloir de 40 années de coopération fructueuse avec l’Allemagne et l’Europe. Les liens sont étroits, personne ne peut se passer de l’autre. Les constructeurs européens ont connu une forte croissance en Chine et ont contribué à la modernisation de l’industrie. La Chine a offert aux entreprises européennes un marché ouvert et un environnement concurrentiel équitable. De nombreux constructeurs automobiles et associations industrielles européens et allemands sont strictement opposés aux droits de douane supplémentaires. L’Allemagne a voté contre le projet. Le chancelier Scholz s’est prononcé à plusieurs reprises contre les droits de douane et s’est clairement engagé en faveur d’un commerce mondial ouvert. Une décision rationnelle et fondée sur des faits.
Pour une économie mondiale ouverte et une mondialisation inclusive
Les guerres commerciales ne profitent à personne. Le protectionnisme fait reculer la roue de l’histoire. La Chine est sincèrement déterminée à résoudre les différends à la table des négociations. Lors d’une vidéoconférence conjointe, le ministre chinois du Commerce Wang Wentao et le commissaire européen au Commerce et vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis ont récemment réaffirmé la volonté politique de dialogue. De nouveaux cycles de négociations entre les deux parties sont en cours. L’espoir est désormais que l’Europe adopte une position constructive, pragmatique et équilibrée, en gardant à l’esprit les préoccupations fondamentales de chacun. Une solution mutuellement acceptable est nécessaire le plus rapidement possible pour éviter une escalade.
J’ai suivi de près le débat public en Allemagne ainsi que les déclarations du monde des affaires, notamment le commentaire du rédacteur en chef du FAZ, Gerald Braunberger. Ils sont d’accord : la prospérité de l’Allemagne repose sur la mondialisation et le libre-échange. L’exigence claire est de continuer à brandir le drapeau du libre-échange. De nombreux entrepreneurs allemands sont optimistes quant au potentiel et aux perspectives d’investissement de la Chine. Des idées que j’apprécie beaucoup. En tant que grandes nations manufacturières et commerçantes, nous devons travailler ensemble pour une économie mondiale ouverte et une mondialisation inclusive et prendre des mesures concrètes contre le protectionnisme et le découplage.
La Chine s’en tient à sa politique d’ouverture et poursuit une stratégie d’ouverture gagnant-gagnant. Notre chemin vers la modernisation passe clairement par l’ouverture. Récemment, la troisième session plénière du 20e Comité central du PCC a présenté un plan global visant à approfondir davantage les réformes et a annoncé qu’il poursuivrait la modernisation à la chinoise. C’était un signal clair pour promouvoir plus activement une ouverture à haut niveau de notre propre initiative, ce qui offre à l’Allemagne et à l’UE de nouvelles opportunités pour approfondir et élargir la coopération pragmatique.
De nombreuses entreprises ont déjà saisi l’opportunité et explorent le marché chinois. Au premier semestre, les investissements allemands en Chine ont atteint un niveau record de 7,3 milliards d’euros. Fin juillet, les investissements bilatéraux atteignaient 64,9 milliards de dollars, soit un quart des investissements Chine-UE. En tant que deuxième et troisième économies mondiales, nous devons coopérer encore plus étroitement, dans l’intérêt de la Chine, de l’Allemagne et du monde.
En 2024, nous célébrerons dix ans de partenariat stratégique global. L’histoire et le présent montrent que nous devons nous considérer comme des partenaires et non comme des rivaux, également à l’égard de l’UE. Le développement représente une opportunité pour chacun, mais pas un défi. Compte tenu de la situation mondiale complexe et changeante, il est encore plus important de renforcer la communication et la confiance. Il faut davantage de coordination et de coopération, un bénéfice mutuel et une situation gagnant-gagnant. La Chine adopte une vision stratégique et à long terme de ses relations avec l’Allemagne et l’UE. Ensemble, nous voulons apporter plus de prospérité à nos peuples et plus de stabilité et d’impulsions positives au monde.
#Lambassadeur #Deng #Hongbo #sur #différend #sur #les #voitures #électriques
1730652895