Peu importe les gens. Le problème de cette comédie, ce sont les clichés. Cela ne pourrait pas être plus irlandais s’il était versé dans une pinte de Guinness et roulé dans des trèfles par un lutin dansant. Le scénario est co-écrit par l’acteur américain Paul Reiser, avec un sens de l’humour très large, quoique sympathique. Colm Meaney est également en bonne forme dans le rôle de l’entrepreneur de pompes funèbres Ciáran, dont le père âgé, Fergus (Des Keogh), a une demande sur son lit de mort : il veut combler un fossé avec le côté américain de la famille qui dure depuis quelques générations.
À New York, Reiser incarne le cousin américain Barry, un magnat de l’immobilier. Il se remet du double coup dur d’une crise cardiaque et d’un divorce, ce qui le met d’humeur sentimentale pour une réunion de famille. Alors il s’envole pour son vieux pays. Au départ, Barry est charmé par la beauté du paysage et les habitants excentriques – parmi lesquels un propriétaire de B&B avec le niveau d’agressivité de Mme Doyle et deux adolescents qui mettent constamment de terribles accents américains. Les pauvres acteurs semblent avoir été invités à jouer à fond, avec des expressions faciales exagérées et des performances surdimensionnées légèrement embarrassantes.
La réunion de famille se détériore après que Fergus s’éloigne paisiblement dans son sommeil et Ciáran découvre que son père a modifié son testament, laissant la moitié de tout au cousin Barry. La querelle est ravivée, même si le film est trop joyeux et bon enfant pour que les choses deviennent vraiment méchantes. Et l’idée de familles se faisant la guerre pour des conflits d’héritage semble sous-développée. C’est peut-être une question de goût, mais j’aurais aimé un humour un peu plus tordu – une version de Martin McDonagh qui passe du côté obscur.
The Problem with People est dans les cinémas britanniques et irlandais à partir du 8 novembre et dans les cinémas australiens à partir du 12 décembre.
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