Équipe nationale de football : l’automne doré de Musiala

Jamal Musiala ist kein Lautsprecher, ganz im Gegenteil. Wenn der deutsche Fußball-Nationalspieler etwas sagt, dann macht er das zumeist leise. Der Ton, den Musiala zumindest öffentlich anschlägt, sollte indes nicht darüber hinwegtäuschen, dass er etwas anspricht, wenn es ihm wichtig erscheint. Seit einiger Zeit ist er vermehrt im Dialog mit den Schiedsrichtern, denn die Gangart seiner Gegner wird – das Münchner Bundesligaspiel am Samstag bei St. Pauli mit einigen harten Attacken und das DFB-Pokalspiel bei Mainz 05 mit dem rüden Einsteigen von Dominik Kohr sind nur Beispiele – zunehmend härter.

Auch Musiala nimmt das wahr und sucht mitunter das Gespräch mit den Unparteiischen. „Wenn Mannschaften drei, vier Mal hart reingehen können, bevor sie die Gelbe Karte kriegen, dann ist das der Punkt, an dem ich mit den Schiris rede“, sagte Musiala am Dienstag, als er im Kreis der Nationalmannschaft auf den veränderten Umgang mit ihm angesprochen wurde. Den Hilferuf, den er bisweilen auf dem Rasen absetzt, wurde er nun auch abseits davon einmal los. Denn Fouls, ob geahndet oder nicht, ob bestraft oder nicht, machen etwas mit einem Spieler – mindestens im Kopf. „Dann muss ich anders in die nächste Aktion gehen“, sagte Musiala, „ein bisschen cleverer sein.“ Schließlich möchte er keine Verletzung riskieren. Er selbst weiß, dass Beschwerden beim Schiedsrichter ein schmaler Grat sind; er wolle „nicht zu viel rummeckern – auch wenn es ein bisschen Spaß macht manchmal“, wie er lächelnd anfügte. Auch Musiala weiß nur zu gut, dass harte Duelle „einfach ein Teil vom Spiel“ sind.

Dass er vor den abschließenden Nations-League-Spielen an diesem Samstag in Freiburg gegen Bosnien-Hercegovina (20.45 Uhr im F.A.Z.-Liveticker zur Nations League und bei RTL) und am Dienstag danach in Budapest gegen Ungarn (20.45 Uhr im F.A.Z.-Liveticker zur Nations League und im ZDF) noch mehr in den Fokus seiner Gegner gerückt ist, liegt an Musialas goldenem Herbst. Er befindet sich, um im Farbbild zu bleiben, ganz offenkundig im dritten goldenen Lernalter des Fußballs. Das erste definiert die Lehre für 11- bis 13-Jährige, das zweite für 15- bis 17-Jährige. Musialas Lernfortschritte nun, mit 21 Jahren, sind unübersehbar.

Pendant longtemps, il a été considéré comme la référence en matière de discipline du dribble lorsqu’il serpentait tel un serpent à travers le bosquet des jambes défensives adverses. À la fin du parcours, Musiala avait le ballon aux pieds assez souvent, presque miraculeusement, mais il arrivait trop rarement dans le but. La Coupe du monde 2022 était un projet. Le monde du football a été étonné par l’art du jeune Allemand, mais trop souvent il n’a pas donné de résultats.

Julian Nagelsmann est un témoin clé approprié pour évaluer l’évolution de Musiala depuis la débâcle allemande au Qatar. Au FC Bayern, l’entraîneur l’a vu sur le terrain à l’entraînement pendant près de deux ans – et pourtant il l’a souvent placé en dehors du terrain pendant les matchs : sur le banc des remplaçants. À l’époque, il avait dit à Musiala “qu’il devait avoir cette avidité absolue pour marquer un peu plus de buts”, a déclaré Nagelsmann, car il n’était plus disposé à se passer volontairement de Musiala en tant qu’entraîneur national. Quel genre de potentiel il avait était toujours connu. “Maintenant, il gagne une très bonne ancienneté et a une très bonne franchise dans son jeu”, a déclaré Nagelsmann.

L’équipe nationale a également bénéficié de cette nouvelle et précieuse facette. Musiala a marqué aux Championnats d’Europe contre l’Écosse, la Hongrie et le Danemark, et lors du match d’ouverture de la Ligue des Nations contre la Hongrie, il a contribué trois passes décisives en plus d’un but. Nagelsmann a observé que Musiala est désormais « très important » au FC Bayern. Là où il se perdait parfois, Musiala a désormais franchi une étape profitable en devenant un décideur ou, comme l’explique l’entraîneur national : « C’est lui qui décide beaucoup dans le jeu au Bayern : s’ils gagnent, avec quelle facilité. ils gagnent ou à quel point un match sera compliqué.

Le successeur de Nagelsmann, Vincent Kompany, l’a soutenu, comme l’a déclaré Musiala mardi. “Son point le plus important” dans son travail quotidien est : “Entrer dans la surface (la surface de réparation/ndlr) et se placer dans une bonne position pour les buts faciles.” Dans le passé, Musiala n’était pas suffisant aux endroits où le ballon arrivait. . Maintenant, il y va de plus en plus, même si quelqu’un d’autre tire. “Je veux toujours être là quand il y a une chance que le ballon tombe”, c’est ainsi qu’il décrit le développement efficace de son jeu.

Après des journées orageuses au début de l’automne, Musiala a presque à lui seul apaisé la situation à Munich grâce à son passage au niveau supérieur en marquant, en marquant et en marquant – plus récemment en Ligue des Champions contre le Benfica Lisbonne avec sa tête ou en Bundesliga contre St. . Pauli par tir longue distance. Avec neuf buts cette saison pour le Bayern, il se rapproche des douze de la saison précédente en novembre. L’étape de développement devrait désormais également conduire à davantage de buts en équipe nationale : six buts en 36 matches internationaux ne constituent pas encore un résultat satisfaisant. Et il est désormais clair que l’étudiant modèle Musiala aborde déjà la prochaine phase de son âge d’or d’apprentissage : la bonne façon d’affronter des adversaires (trop) coriaces.