Inspirée des rythmes traditionnels de diverses régions du monde, la musique de Brama reflète tout, des mélodies du Massif Central français au Qawali pakistanais, en passant par le krautrock allemand et le rock rituel. Son son est une fusion de guitare, basse et batterie en état d’hypnose, avec un accordéon transfiguré par les effets, qui embarque le public dans un voyage sonore intense et viscéral. Ce premier album apparaît comme un acte post-moderne, où noise frénétique et pop hypnotique se croisent avec des ballades ancestrales et des chants occitans, créant un univers sonore qui défie les limites du rock conventionnel.
Avec un esprit DIY et une énergie polyphonique, Brama utilise la poésie et le son pour transporter le public dans un scénario où l’ancien et le contemporain se confondent spontanément. L’album éponyme a été enregistré au prestigieux studio Shorebreaker sous la direction de Johannes Buff et Pierre Loustaunau (alias Petit Fantôme), et comprend des mélodies psychédéliques, des grooves cérémoniaux et des riffs de guitare acides qui peignent un paysage d’enchantement et de résistance culturelle.