Cycliste professionnel Jason Osbourne : caméléon sur deux roues

Jason Osbourne weiß sich zu überanstrengen, sich zu verausgaben, nicht selten total. Powern bis er buchstäblich nur noch Sterne sieht – das gehört zu seinem ungewöhnlichen Athletenprofil. Seit vielen Jahren. Zu Wasser und zu Lande. Ob er am Ruder zieht oder in die Pedalen tritt. Ende Oktober hat Osbourne sich mal wieder so verausgabt, im Duell Mann gegen Mann gegen 19 Konkurrenten. Auf einer Bühne in Abu Dhabi, von Bildschirmen umstellt, von Lichtern umflackert, von Ventilatoren zur Kühlung umweht und von aufgeregten Kommentatoren umgeben.

Am Ende von insgesamt drei schweißtreibenden Fahrten war der 30-Jährige der Sieger der UCI Cycling Esports-Weltmeisterschaften. Der zweite WM-Titel nach 2020 für Osbourne (2021 holte er Bronze, 2023 Silber) in diesem wachsenden Radsport-Segment, in dem Velofahrer aus der ganzen Welt von daheim aus auf Plattformen trainieren und dort auch in Rennen gegeneinander antreten. Osbourne ist der erfolgreichste Protagonist in dieser noch jungen Sparte – und will künftig verstärkt auf diese digitale Variante setzen.

Er hat nämlich vor Kurzem die zweite große, wegweisende Entscheidung seines Sportlerlebens getroffen. Die erste war, das Rudern aufzugeben und sein Glück auf zwei Rädern zu suchen. Das war nach der olympischen Silbermedaille 2021 in Tokio im Leichtgewichts-Doppelzweier. Osbourne zog es durch und erfüllte sich den Traum von einem Quereinstieg in den Straßenradsport auf höchster Ebene, der WorldTour.

Mais cette fin d’été, le garçon blond a suivi son cœur et a fait ce que très peu de professionnels font une fois qu’ils ont fait le difficile voyage dans l’équipe d’une des meilleures équipes de première catégorie : il a déclaré aux responsables de son équipe Alpecin-Deceunink que il avait décidé de son avenir non plus dans le cyclisme sur route, mais dans le numérique et sur gravel. Le prochain changement dans la vie d’athlète d’Osbourne bat son plein. En plus des courses sur la plateforme MyWhoosh, l’ancien rameur de Mayence et plus tard professionnel du street qui vit à Offenbach veut désormais trouver sa place dans la scène émergente du gravel.

“Je suis reconnaissant de l’opportunité et de l’expérience de courir dans le WorldTour”, déclare Osbourne, qui va maintenant déménager à Gérone pour passer l’hiver et s’entraîner. « Mais la course sur route n’était pas pour moi ces derniers temps, je ne l’aimais plus. Le mode de vie est très stressant pour souvent très peu de résultats personnels.

En tant que nouveau venu et nouveau venu dans sa carrière, Osbourne était principalement destiné à aider. Ce qu’il faisait souvent bien avec son moteur extrêmement gros, comme on dit dans le jargon cycliste. D’autant qu’il a également participé cette année à des courses majeures comme Paris-Nice et le Tour du Dauphiné. Mais une blessure à long terme à la hanche rendait de plus en plus difficile pour lui de faire du vélo sous une tension extrême. Ce qui a affecté les performances.

De plus, Osbourne s’est montré étrange quant à la « grande volonté de prendre des risques » de nombreux concurrents du peloton et aux accidents qui en ont résulté. Le niveau du cyclisme « s’est extrêmement développé » au cours des deux années où il a fait partie de l’équipe, comme il le dit. Lorsqu’il a pu développer sa forme l’année dernière, y compris un camp d’entraînement en haute altitude, sans être appelé à courir à court terme, Osbourne a montré de quoi il était fait. Lors du Tour d’Autriche, il a terminé deuxième au classement général et a également laissé derrière lui des coureurs de montagne de renom.

Qu’est-ce qui lui a manqué dans son ancien monde sur l’eau ? « L’aviron et le cyclisme sont des sports d’équipe. En aviron, tout le monde à bord du bateau vainqueur est un champion du monde, mais en cyclisme, les services de navette pour le vainqueur ne sont guère appréciés. Je sais que j’ai plus de potentiel que je ne pourrais en montrer.

Osbourne se sent plus à l’aise lorsqu’il contrôle totalement son propre gagne-pain sportif. Comme dans le cyclisme électrique et bientôt aussi dans les courses sur gravier, où il y a beaucoup moins de structures d’équipe et de hiérarchies. “Il est temps pour moi de rouler à nouveau pour mes propres objectifs et succès”, déclare l’ancien champion du monde (2018) et champion d’Europe (2019) d’aviron léger, pour qui le cyclisme n’était au départ qu’un sport compensatoire pour développer l’endurance de base pour travail d’aviron. L’année précédant les Jeux olympiques, Osbourne s’est mis sous les projecteurs des équipes sur route avec son premier titre mondial en cyclisme électrique.

Il a remporté l’or en Coupe du monde pour la deuxième fois dans le style d’un champion endurci. Le championnat d’Abou Dhabi comprenait trois étapes. Et après le premier sprint de 300 mètres, Osbourne était presque désespérément derrière – 18e sur 20 athlètes qualifiés pour la finale. Avant la deuxième course, Osbourne savait « que je devais faire tapis et gagner en solo si possible ».

Pensé, fait. Osbourne s’est démarqué dans la longue montée, enfonçant jusqu’à 600 watts dans les pédales pendant plusieurs minutes, récoltant de nombreux points et tenant la concurrence à distance jusqu’à l’arrivée. Mais pour le titre mondial, il fallait également une solide performance dans la course-poursuite finale sur un circuit qui devait être parcouru quatre fois sur le parcours fantastique de la plateforme MyWhoosh. Il avait déjà identifié un point pour le deuxième tour où il voulait attaquer. Osbourne s’est enfui avec jusqu’à 8,5 watts par kilogramme de poids corporel – et n’a pu être rattrapé qu’à la fin. Ce fut le début réussi de sa nouvelle transformation en tant qu’athlète : de rameur, à coureur sur route, puis professionnel de l’esport et du gravel.