(Reuters) – Les électeurs gabonais se sont rendus aux urnes samedi pour décider d’une nouvelle constitution qui ouvrirait la voie à un régime démocratique après le coup d’État qui a renversé la dynastie Bongo l’année dernière.
La nouvelle constitution imposerait une limite à deux mandats présidentiels, supprimerait le poste de Premier ministre et reconnaîtrait le français comme langue de travail du Gabon. Le mandat présidentiel serait fixé à sept ans.
Le général Brice Oligui Nguema, président par intérim qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État l’année dernière, exhorte les électeurs à accepter la nouvelle constitution, qui, selon lui, incarne l’engagement de la junte à tracer une nouvelle voie pour le Gabon.
Des officiers militaires ont renversé le gouvernement en août de l’année dernière. Le président déchu, Ali Bongo, dirigeait le pays depuis 2009. Son père, Omar, dirigeait le pays depuis 1967.
Il s’agit du huitième coup d’État en Afrique de l’Ouest et centrale depuis 2020. Les puissances occidentales et les organismes régionaux ont fait pression sur les dirigeants militaires pour qu’ils organisent des élections dans des délais raisonnables.
(Reportage de Gérauds Wilfried Obangome et Jessica Donati)
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