Joueur de tennis entre battage médiatique et soupçons de dopage : le Tyrol du Sud soutient Sinner

Die kleine Südtiroler Reisegruppe war blendend gelaunt. Vor dem dritten Gruppenspiel von Jannik Sinner bei den ATP-Finals in Turin am Donnerstag in der Inalpi Arena traf sich die Runde im gegenübergelegenen „Fan-Village“, um sich auf das Match gegen Daniil Medwedew einzustimmen. Es gab italienisches Bier aus Plastikbechern für die Freunde aus Innichen, jenem Ort im Pustertal, in dem Sinner aufgewachsen ist. Einen Kleinbus haben sie sich gemietet für die fünfstündige Fahrt nach Turin.

Mit am Tisch saß auch Andreas Schönegger, Sinners erster Trainer. Zwei Frauen vom Tourismusverband „Drei Zinnen“, der Wirt aus der Bar „da Marco“ in Innichen und auch der Bruder von Sinners Vater Hanspeter komplettierten die Runde. „Ein Prosit, ein Prosit, der Gemütlichkeit“, stimmte einer an, alle sangen mit.

In der Mitte des Tischen lag ein gerupftes Gummihuhn, ein Glücksbringer. Alle aus der Gruppe kennen Sinner gut, so ist das auf dem Dorf. Kurz vor Matchbeginn schauten auch noch Sinners Eltern kurz vorbei. „Der Zusammenhalt ist sehr groß“, sagte Schönegger, der Sinner mit dreieinhalb Jahren die ersten Schläge auf dem Tennisplatz beigebracht hat.

Sinner ist ein Superstar in Italien, er ist der beste Tennisspieler der Welt. Bei den ATP-Finals herrscht ein Hype um den eigentlich so bescheidenen Rotschopf. In Turin ist nicht nur die wunderschöne Innenstadt rund um die Mole Antonelliana mit überdimensionalen Postern, die sein immer noch jungenhaftes Gesicht zeigen, behangen.

L’agitation est un peu trop forte pour les Tyroliens du Sud. « À la maison, il y a aussi de l’euphorie à propos de Jannik, mais les choses sont plus calmes. Jannik est aussi un gars calme », a déclaré l’un des membres du groupe jeudi avant le match. Peu de temps après, le numéro un mondial italien a facilement battu Medvedev 6:3, 6:4 et a éliminé l’ancien champion du tournoi. C’était la troisième victoire de Sinner lors du troisième match. Ce samedi (20h30), le joueur de 23 ans affrontera le Norvégien Casper Ruud pour une place en finale du tournoi de fin d’année réservé aux huit meilleurs professionnels du tennis.

C’était aussi une soirée parfaite pour la petite délégation du Tyrol du Sud. Il est resté ainsi pour Sinner lui-même, même s’il a été confronté à une question sur l’historique du dopage tard lors de la conférence de presse. Après deux contrôles antidopage positifs en mars pour le stéroïde anabolisant interdit Clostebol, Sinner a en fait été acquitté par un tribunal indépendant.

Cependant, l’Agence mondiale antidopage Wada s’est opposée à cet acquittement et réclame une suspension d’un à deux ans. L’affaire est désormais devant le Tribunal arbitral international du sport (TAS) à Lausanne. Une décision finale devrait désormais être prise en début d’année.

Un représentant des médias voulait savoir si tout cela allait le stresser et le détourner de quelque manière que ce soit de sa pratique du tennis ici à Turin. Sinner est resté détendu et confiant dans sa réponse : « Je suis très confiant », a-t-il confirmé : « Nous avons eu l’audience trois fois. J’ai eu raison à trois reprises. »

Bien sûr, il n’aime pas être dans cette position. Il continuera à travailler avec tout le monde, comme il l’a fait jusqu’à présent. L’explication de Sinner selon laquelle la substance interdite était entrée accidentellement dans son corps lors d’un massage donné par son physiothérapeute, qui a depuis été licencié, a été considérée comme concluante jusqu’à ce que l’AMA s’y oppose. Il compte encore sur cela aujourd’hui.

Jeudi, le patron de l’ATP, Andrea Gaudenzi, a également abordé ce sujet lors d’une séance de presse informelle. A Turin, l’Italien a rejeté l’idée que le processus serait trop long. Dans un monde idéal, la justice serait certainement rendue très rapidement, estime Gaudenzi : « Mais la réalité est que cela prend parfois du temps, sinon le risque d’erreurs augmenterait. » “Peut-être que la communication aurait pu être meilleure pour expliquer ces règles”, a-t-il ajouté. Au moins, il l’a admis. Gaudenzi a également déclaré que cette affaire était « un choc ».

Pour le groupe d’Innichen, il l’est toujours. « D’autant plus que personne ne sait ce qui se passe actuellement. Une interdiction serait une catastrophe. Mais c’est aussi vrai : nous connaissons Jannik, nous savons qu’il n’était coupable de rien. Le sujet doit être retiré de la table, il n’y a aucune intention derrière cela. Nous avons beaucoup de confiance», a déclaré Andreas Schönegger dans une récente interview.