2024-11-15 19:32:00
par Mario Galardi –
Les récentes inondations désastreuses en Espagne ont été immédiatement exploitées par les écologistes et ceux qui prétendent que le « réchauffement climatique » est dû à des causes anthropiques, qui ont renouvelé leurs alarmes et leurs demandes insistantes pour augmenter encore les mesures « vertes » déjà mises en œuvre.
Il convient d’apporter quelques précisions pour nier le caractère extraordinaire d’un événement météorologique malheureusement historiquement récurrent.
Les inondations catastrophiques dans la région de Valence ont été nombreuses et ont été enregistrées depuis 1321. Dans la région de Murcie, juste au sud de Valence, une s’est produite en 1651 et a causé 1 500 morts. Et en 1879, un autre incident s’est produit qui a causé la mort de 1 000 personnes. A Valenza, de 1321 à 1897, il y eut vingt-cinq inondations.
C’est donc un fait que des phénomènes atmosphériques choquants se sont toujours produits, en Espagne comme dans le monde entier, même à l’époque où les émissions tant décriées des centrales électriques, des usines et des moyens de transport d’aujourd’hui n’existaient pas.
Ce que les hommes peuvent et doivent faire, au lieu de se croire capables de modifier le climat, ce sont tous les travaux de planification, de confinement, de bonification et de canalisation qui permettent de canaliser les précipitations vers des déversoirs et des cours d’eau capables d’accueillir et d’évacuer même les plus des précipitations extraordinaires.
À cet égard, il convient de rappeler un événement survenu à Valenza le 14 octobre 1957. Ce jour-là, des pluies torrentielles provoquèrent la crue de la rivière Turia qui traversait la ville.
Les dégâts furent catastrophiques et plus de 300 personnes moururent à la suite de cet événement, le gouvernement national entreprit un gigantesque travail qui consista à détourner le lit du Turia et à le sortir de la ville, travail inauguré par Francisco Franco. en 1969.
L’ancien lit de la rivière a ainsi été transformé en un splendide parc urbain de plus de dix kilomètres de long. Désormais, les nombreux ponts qui le traversent, au lieu d’enjamber la rivière, sont suspendus au-dessus des arbres, des allées fleuries, des terrains de jeux et des pistes cyclables, pour l’usage et le bénéfice de tous les citoyens.
Grâce à ce travail audacieux, l’inondation du mois dernier n’a pas affecté la ville de Valence, mais d’autres centres de population. En effet, à Valenza, le nouveau cours du Turia a permis d’acheminer toute l’eau vers la mer sans dommage.
Dans les centres touchés par l’inondation, les causes, outre le manque d’ouvrages préventifs, se trouvent dans l’urbanisation exagérée de zones déjà historiquement touchées par de tels phénomènes. Et c’est malheureusement une constante dans de nombreuses régions du monde, où la nature du territoire n’est pas prise en compte. Il suffit de penser à la croissance inconsidérée des bâtiments sur les pentes du Vésuve.
Aujourd’hui, les écologistes radicaux veulent nous culpabiliser pour chaque événement atmosphérique ou changement climatique, qui se produisent depuis des millénaires pour des causes évidemment étrangères aux activités humaines. Contrairement à ce qu’ils affirment, la science n’est pas unanime pour accuser les émissions de CO2 d’être la cause du changement climatique.
Le problème est que toutes les voix contraires au mantra conformiste, qui domine les grands journaux et toutes les émissions télévisées, sont évitées et réduites au silence. Pourtant, de nombreux scientifiques croient que la théorie du réchauffement climatique anthropique est fausse. Mais ils n’ont pas de voix et ne sont même pas pris en considération.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase est d’avoir entendu un certain Mario Tozzi, géologue qui pontifie sur une chaîne de télévision, lancer une accusation gratuite et diffamatoire, affirmant que tous ceux qui nient la thèse dominante le font uniquement dans leur propre intérêt.
En Italie, de nombreux scientifiques sérieux et qualifiés s’opposent à cette thèse. Il suffit d’indiquer Antonino Zichichi, Franco Prodi, Franco Battaglia ou le prof. Mario Giaccio, auteur du très intéressant livre « Climatisme, une nouvelle idéologie ». Et des milliers de scientifiques à travers le monde s’opposent à l’interprétation dominante.
Cependant, le conformisme général a réussi à imposer une « convention ad exclundum », garantissant que toutes les voix contraires soient ignorées. Ainsi, dans de nombreux programmes télévisés, sans aucune contradiction, sont énumérés les méfaits de l’industrialisation née en Occident, feignant d’oublier que la technologie et la révolution industrielle ont sauvé des milliards d’êtres humains de la famine.
Aujourd’hui, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis nous laisse espérer qu’un frein sera mis aux mouvements green, Gender et Cancel Culture, autant d’idéologies nées dans les universités anglo-saxonnes et malheureusement relayées par les principaux médias occidentaux.
Nous espérons qu’en Italie, le gouvernement déjà positif de Giorgia Meloni, étant certainement plus proche des positions de Donald que de celles de Kamala Harris, aura désormais une plus grande opportunité de contrer ces théories, en agissant avec une détermination renouvelée.
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