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Listes d’attente, médecins moqués : pas d’incitations des Régions pour ceux qui travaillent de nuit

by Nouvelles

2024-11-23 11:28:00

Il faut des médecins, surtout si l’on veut réduire les listes d’attente. C’est pourquoi, dans le décret approuvé par le Gouvernement l’été dernier, spécifiquement contre les files d’attente dans les soins de santé, une forte concession a été introduite – un impôt forfaitaire de 15% – sur les heures supplémentaires des blouses blanches : en pratique, les médecins qui travaillent plus auront leur prestations hors taxes en sus. Il est dommage qu’immédiatement après le lancement du décret, de nombreuses Régions aient ralenti pour rendre la mesure opérationnelle en la reportant et en payant par à-coups, mais maintenant elles ont également décidé que la réduction d’impôt ne serait pas reconnue pour les heures supplémentaires effectuées à nuit, c’est-à-dire pour les quarts de nuit où ils sont les plus inconfortables. Bref, une insulte qui se combine avec le goût amer d’une manœuvre qui ne prévoit que des mini-augmentations pour les médecins, au point de les pousser à la grève.

L’impôt forfaitaire approuvé en juin et payé par à-coups

Tout a commencé en juin dernier lorsque le décret sur les listes d’attente a été approuvé puis transformé en loi 107/2024 qui a introduit l’incitation fiscale sur les services pour inciter les blouses blanches à travailler davantage. Une mesure anti-liste d’attente qui a été immédiatement opérationnelle mais qui est restée au point mort dans plusieurs régions – selon le suivi effectué par le laboratoire Cimo, par exemple les Pouilles, l’Émilie, la Calabre, le Trentin et le Molise – qui n’ont pas immédiatement reconnu l’allégement fiscal malgré le loi étant déjà en vigueur. Alors que dans d’autres Régions, la situation était sauvage, comme en Sicile où il y avait le paradoxe que dans la moitié des hôpitaux la réduction fiscale avait été appliquée et dans l’autre moitié non. Les autorités sanitaires locales et les régions ont justifié cette situation en se justifiant par le besoin de précisions sur l’application de la mesure. Et voici la deuxième blague.

Les Régions ont décidé d’exclure les équipes de nuit

Dans un document approuvé le 7 novembre dernier, souligne le syndicat des médecins Cimo-Fesmed, la Conférence des Régions et Provinces Autonomes a décidé d’exclure de la taxation préférentielle les services supplémentaires effectués dans les gardes de nuit. Des déplacements dans lesquels, en outre – prévient le syndicat à l’origine de ce document – l’inconfort ressenti par les médecins est considérablement plus grand : “Si l’on appliquait cette interprétation, il serait donc difficile de trouver des médecins disposés à effectuer les services supplémentaires de nuit” . En fait, Cimo Fesmed souligne elle-même combien le contrat des médecins sur ce point est très clair : les “services de surveillance de nuit” sont inclus – expliquent-ils – parmi les services fonctionnels à la recherche de la réduction des listes d’attente et, par conséquent, ils doivent eux aussi en bénéficier. de l’exonération fiscale à 15% prévue par la loi 107/2024.

Des médecins prêts à faire appel et une manœuvre décevante

« Nous avons écrit à la Conférence des Régions, au Ministère de la Santé et au Ministère de l’Économie pour souligner notre position et demander donc que la loi soit appliquée correctement – déclare Guido Quici, Président de la Fédération Cimo-Fesmed -. Dans le cas contraire, nous sommes prêts à inonder les tribunaux de toute l’Italie d’une avalanche de recours : nous demanderons aux députés de nous signaler toute application erronée de la loi. Quici souligne également la manœuvre où, à la veille de l’exonération fiscale de l’allocation médicale spécifique, on avait promis et “au lieu de cela, le projet de loi budgétaire prévoit une augmentation de seulement 17 euros par mois”. Aujourd’hui même, on tente de mettre la main dans les poches des médecins et de leur enlever même le peu qui a été reconnu ces derniers mois, en leur demandant de rembourser des sommes énormes pour les interventions de nuit déjà effectuées”, conclut Quici.



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