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Lucio Corsi à Sanremo après Vita da Carlo : “Reconnaissant envers Verdone, un vrai bluesman”

by Nouvelles

Lucio Corsi au Festival de Sanremo, en compétition parmi les Bigs, comme l’a annoncé Carlo Conti. Et c’est justement pour participer au festival qu’il fut embauché par Carlo Verdone dans La vie en tant que Carlotroisième saison de la série sur Paramount+. L’acteur et réalisateur semble amusé par cette curieuse coïncidence. “C’est désormais un classique, pour moi et mes scénaristes, d’écrire une histoire, de représenter un personnage particulier, d’imaginer un rebondissement et de le retrouver dans l’actualité nationale ou internationale exactement de la même manière – dit Verdone à l’agence Adnkronos – comme si nous avions un une sorte de sixième sens. L’appel de Lucio Corsi à Sanremo nous surprend une fois de plus. Et il ajoute sa chance au jeune auteur-compositeur-interprète toscan pour sa nouvelle aventure : “Aujourd’hui, quand j’ai lu que l’autre Carlo (Conti) l’avait choisi dans le vrai Sanremo, j’étais très heureux pour lui. Allez Lucio, tu mérites Vous avez du talent et de l’humilité et vos paroles sont pleines de vraie poésie. Bonne chance de notre part à tous, y compris à l’équipe.

“L’actualité musicale ne m’intéresse pas et aujourd’hui il y en a beaucoup. Je veux des chansons qui m’emmènent ailleurs, qui me font imaginer être quelqu’un d’autre”. C’est la vision de la musique selon Lucio Corsiun voyage loin du présent et de la réalité immédiate pour l’auteur-compositeur-interprète récemment revenu avec le nouveau single Tu es le matinaccompagné d’un clip vidéo mettant en vedette la participation extraordinaire de Verdone lui-même.

La chanson, dit Corsi dans une interview à l’agence Adnkronos, “est une chanson d’amour, mais pas parce qu’elle parle d’une première fois, mais plutôt parce qu’elle parle du temps qui passe et qui nous entraîne dans une direction, comme le courant de une rivière”. Il mêle expériences personnelles et imaginaire : « Il y a une partie autobiographique et une partie non autobiographique. C’est une enfance qui est tantôt la mienne, tantôt réinventée avec les histoires des autres autour de moi. J’aime réinventer mon passé en musique, aussi. comme imaginer un futur différent”. Et si la chanson était une dédicace ? “Je le consacrerais à la passion en général, qui m’a été donnée par le fait d’être né en province, dans l’ennui. La paix et l’ennui sont très similaires : la frontière est mince. L’ennui que j’ai vécu étant enfant est fondamental, car cela m’a amené à inventer un autre monde possible.

Dans le refrain, le matin prend un sens positif, mais Corsi avoue qu’il détestait ça quand il était jeune : “Quand tu es jeune, tu détestes le matin, moins tu le vois, mieux c’est. Moi aussi, je l’ai toujours détesté. Mais avec le temps, j’ai commencé à en apprécier certains côtés. Et c’est inquiétant, parce que c’est comme avoir un pied dans la tombe – dit-il, du haut de ses 31 ans – le matin, c’est comme du minestrone, du brocoli, des épinards : tu appréciez-le en grandissant”. Le clip vidéo de la chanson inverse le romantisme de la chanson. Le protagoniste n’est pas un sentiment, mais une entité surréaliste : un froid imparable qui submerge et choque les personnages d’une histoire se déroulant dans un ascenseur. “J’ai écrit le clip vidéo avec Tommaso Ottomano, avec qui j’ai également écrit la chanson. Cette chanson est si romantique et onirique que nous avons décidé de ne pas la gâter mais, d’une certaine manière, de la détruire. La chanson ira toute seule. de toute façon, fera le tour de la vidéo. Il fallait que la vidéo soit autre chose, une autre forme d’expression pour raconter cette histoire dans une tonalité différente.

Collaborer avec Verdone, également dans la troisième saison de La vie en tant que Carloa été une expérience formatrice pour l’auteur-compositeur-interprète toscan : “C’était la première fois que je me trouvais devant la caméra, et l’avoir à mes côtés, avec ses conseils, a été une leçon. Carlo est un vrai bluesman, non seulement parce qu’il est un connaisseur de musique mais pour la manière dont il aborde la vie, cette mélancolie intrinsèque qui est à la base du blues”. Sanremo, pense Corsi, est un défi pour tout artiste : “Il y a beaucoup de musiciens que j’aime qui y sont passés et l’ont traversé de la manière la plus correcte possible. Je pense à Rino Gaetano, Vasco Rossi, Lucio Dalla… Ensuite il y en a d’autres que j’aime tout autant et qui n’y sont jamais allés. C’est donc une bataille interne pour chaque musicien que de se mettre devant de nombreux yeux, c’est une chose difficile. Il faut le bon moment, la croissance et la bonne expérience derrière soi. ”

Quant au panorama musical actuel, Corsi se dit optimiste : “Je pense qu’il y a de la place pour que les choses soient faites d’une certaine manière, de la manière que j’aime, qui me procurent du plaisir. Les choses que j’aime dans la musique viennent souvent du La musique de Dalla, Paolo Conte ou Ivan Graziani, par exemple, est toujours d’actualité. Dans l’écriture italienne, le jeune artiste fait donc référence à des modèles intemporels : « J’aime ces choses. Des artistes qui ont fait de la musique qui pouvait être enregistrée en 2080 et sortie en 1960, ou vice versa. Une musique qui n’est jamais liée à un moment historique précis. Quand une chanson s’accroche à l’actualité, ça me dégoûte, je cherche autre chose dans les chansons, quelque chose que je ne connais pas, je sais déjà ce qui m’entoure, je le vois tous les jours. oreilles, je veux aller ailleurs, je veux des chansons qui me font croire que je suis quelqu’un d’autre. Le nouvel album, sur lequel il travaille, “sortira en 2025. J’ai hâte de retourner jouer en live : c’est la chose qui me procure le plus de plaisir”.

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