Le président Yoon Suk-yeol déclare la loi martiale

Südkoreas Präsident Yoon Suk-yeol hat das Kriegsrecht verhängt. In einer zuvor nicht angekündigten Fernsehansprache  begründete Yoon am Dienstagabend seinen Schritt damit, dass die parlamentarische Opposition mit ihrer Mehrheit im Abgeordnetenhaus die Regierung lähme und „staatsfeindliche Aktivitäten und eine Rebellion zu plant“. Kurze Zeit später wurde das Parlament abgeriegelt.

Oppositionsführer Lee Jae-myung bezeichnete diesen Schritt als verfassungswidrig. „Präsident Yoon Seok-yeol hat das Volk verraten. Die illegale Verhängung des Kriegsrechts durch Präsident Yoon ist null und nichtig. Von diesem Moment an ist Herr Yoon nicht mehr Präsident von Südkorea.“

Zuvor hatte die oppositionelle Demokratische Partei mit ihrer Mehrheit im Haushaltsausschuss einen gekürzten Haushalt für das kommende Jahr sowie ein Amtsenthebungsverfahren unter anderem gegen den Generalstaatsanwalt beantragt.

Yoon a déclaré que l’opposition avait utilisé à plusieurs reprises sa majorité à l’Assemblée nationale pour destituer des membres de son cabinet et bloquer l’adoption des plans budgétaires de son gouvernement. Cela « a paralysé l’administration ». L’Assemblée nationale « est devenue un monstre ».

Yoon, du Parti conservateur, qui jouit d’une faible cote de popularité, est confronté à une série de scandales, notamment des allégations de corruption contre son épouse. « Je déclare la loi martiale pour protéger la République libre de Corée de la menace des forces communistes de Corée du Nord, pour éradiquer les méprisables forces subversives pro-nord-coréennes qui pillent la liberté et le bonheur de notre peuple et pour protéger le droit constitutionnel libre. ordre », a déclaré Yoon, qui dirige la Corée du Sud depuis 2022.

Le chef du gouvernement a évoqué l’article 77 de la constitution sud-coréenne, qui autorise le président à déclarer la loi martiale “pour répondre à une nécessité militaire ou pour protéger la sécurité publique”. Aucun président sud-coréen n’a pris une telle mesure depuis la fin de la dictature à la fin des années 1980.