L’Ibex 35 se dirige vers les 12 000 points

Le principal indice espagnol continue en territoire positif, commençant le mois de décembre avec du dynamisme, à l’instar des autres marchés européens. Cependant, aujourd’hui, l’accent a été mis sur le DAX allemand, qui s’est démarqué parmi ses pairs.

Sur l’Ibex 35, IAG est une nouvelle fois en tête de la séance avec une hausse de plus de 4%, portée par l’amélioration de son objectif de cours : hier nous l’avons relevé à 3,3 € par action, et aujourd’hui JP Morgan l’a ajusté à la hausse à 5 €. par action. L’entreprise a bénéficié de la baisse du prix du carburéacteur, qui a réduit son coût effectif de carburant de 4 % et son coût unitaire par siège kilomètre de 1,6 %, augmentant ainsi sa marge opérationnelle. De son côté, Inditex a également enregistré des progrès significatifs en prévision de la présentation de ses résultats la semaine prochaine.

À l’opposé, ArcelorMittal a été en tête des pertes avec une baisse de près de 2%, suivi de Repsol, qui a également chuté malgré les attentes selon lesquelles l’Arabie Saoudite prolongerait ses réductions de production pétrolière. Des sociétés telles qu’Iberdrola et Acciona Energía ont prolongé leur séquence baissière.

Le DAX allemand a atteint de nouveaux plus hauts historiques, avec une hausse de près de 1%, dépassant les 20 200 points. La star de l’indice était Zalando, dont l’action s’est envolée de plus de 7% après la révision à la hausse de son objectif de cours par HSBC.

En France, le CAC 40 a également progressé, malgré le contexte politique marqué par la motion de censure quasi certaine contre le gouvernement Barnier. Les tensions ont conduit la prime de risque française à dépasser celle de la Grèce, générant une incertitude tant pour le pays que pour la stabilité de l’euro.

Aux États-Unis, les marchés ont ouvert sur une note positive. Le Nasdaq 100 poursuit sa hausse, avec des hausses notables comme celles de Marvell qui s’envole de plus de 20 %. De leur côté, le S&P 500 et le Dow Jones ont également enregistré des gains, quoique plus modérément.

Le pétrole continue de baisser, reflétant le scepticisme du marché quant à la prochaine augmentation de la production de l’OPEP+. En revanche, l’or a légèrement augmenté, même s’il a perdu de sa vigueur en raison des doutes sur la baisse des taux d’intérêt aux États-Unis.

En résumé, les marchés mondiaux affichent des perspectives diversifiées, avec de l’optimisme dans certains secteurs et de la prudence dans d’autres, tandis que les investisseurs restent attentifs aux facteurs macroéconomiques et politiques qui marqueront la fin de l’année.

Javier Cabrera, analyste