Selon de nouvelles découvertes, diverses mesures préventives seraient prises pour éviter les conséquences indésirables des allergies alimentaires pendant le voyage en avion, notamment en faisant des demandes spécifiques d’hébergement qui ne sont souvent pas fournies comme assuré.1,2
Ces données sont la conclusion d’une nouvelle recherche menée par le Centre de recherche sur les allergies alimentaires et l’asthme de l’Université Northwestern (CFAAR). On sait que la prévalence des allergies alimentaires dans le monde a considérablement augmenté ces dernières années, ce qui entraîne toute une série de défis pour ceux qui pratiquent le transport aérien et leurs familles.
“Nous ne demandons pas la lune et les étoiles, nous voulons juste que les aménagements raisonnables promis avant le voyage soient respectés à 30 000 pieds”, a déclaré Lianne Mandelbaum, co-auteur de l’étude, dans un communiqué. « Sur chaque vol, on ne sait pas si et comment les membres d’équipage prendront en compte les allergies aux noix, ce qui ajoute un énorme stress inutile. »2
Conception et résultats notables
Les enquêteurs, entre octobre 2022 et janvier 2023, ont fourni une enquête électronique conçue en collaboration avec des acteurs internationaux des allergies alimentaires. Ils ont ciblé les personnes souffrant d’allergies alimentaires et les soignants de ces personnes.
L’équipe de recherche a recruté des sujets auprès de 45 organisations de défense des patients ainsi que d’institutions de recherche, avec 4 704 réponses au total recueillies par l’équipe. Les enquêteurs ont noté que parmi ces participants, 88,4 % étaient des femmes et 67,7 % étaient âgés de 40 à 59 ans. De plus, ils ont indiqué que 75,8 % étaient des Blancs non hispaniques et que 79,6 % résidaient aux États-Unis.
Après avoir évalué les répondants dans le cadre de l’enquête, l’équipe d’enquête a constaté que 8,5 % des sujets ont indiqué avoir subi au moins une seule réaction allergique en vol. De plus, l’équipe a découvert que ces réactions étaient le plus souvent associées aux fruits à coque (2,4 %), aux arachides (3,9 %) et au lait (0,6 %), les déclencheurs les plus courants.
L’équipe de recherche a également constaté que de l’épinéphrine avait été utilisée lors de 15,1 % de ces incidents signalés. Ils ont ajouté que dans 91,7 % de ces cas, l’épinéphrine était auto-transportée.
L’équipe a souligné que malgré la gravité de certaines réactions, seulement 57,4 % ont été signalées aux équipages de conduite au cours de ces vols ou signalées aux compagnies aériennes après l’atterrissage des avions.
Références
- Warren C, Herbert L, Gupta R et al. Comprendre les expériences, les obstacles et les facilitateurs d’un voyage aérien sûr : une enquête mondiale auprès des patients et des soignants souffrant d’allergies alimentaires. The Journal of Allergy and Clinical Immunology : In Practice, Volume 12, Numéro 12, 3372 – 3382.
- Anxiété liée à une allergie alimentaire à 30 000 pieds. EurêkAlerte ! 5 décembre 2024. Date de consultation : 4 décembre 2024.
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