Il accord historique signé aujourd’hui entre Le Mercosur et l’Union européenne ouvrirait un espace de plus de 700 millions de consommateurs entre les deux continents. Aux pays membres du Marché commun du Sud, notamment Le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay leur permettront d’exporter de la viande, du sucre, du riz ou du miel vers l’Europe; tandis que le vieux continent exporterait des véhicules, des machines ou des produits pharmaceutiques.
Las les entreprises d’Amérique du Sud et d’Europe seraient les principales gagnantes de l’accord de libre-échange; les groupes Les Européens auraient accès à 270 millions de consommateurs et les groupes Sud-Américains à 450 millions de consommateurs.
Le secteur agricole sud-américain pourrait bénéficier du traité, d’autant plus que Le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay ont déjà exporté des produits agricoles et agroalimentaires d’une valeur de 24 milliards de dollars pour l’UE en 2023, notamment le soja.
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De son côté, Bruxelles assure que l’accord représente une opportunité pour les produits européens comme le vin (qui fait actuellement l’objet d’un droit de douane allant jusqu’à 27 %), les liqueurs ou les fromages, qui peuvent bénéficier d’une « montée de la classe moyenne ». Le gouvernement espagnol, qui soutient l’accord, souligne les avantages qu’il pourrait apporter pour le vin ou l’huile d’olive. L’Allemagne, de son côté, espère vendre davantage de véhicules.
L’accord prévoit quotas d’exportation de 99 000 tonnes de viande bovine et suppression de tous droits de douane sur 60 000 tonnes de viande importées du Mercosur. La Commission européenne assure qu’il s’agit de « petits volumes » car les quotas prévus ne représentent que 1,6 % de la production annuelle de viande bovine dans l’UE.
Dès la signature de l’accord, leLa Commission européenne doit obtenir sa ratification avec l’approbation d’au moins 15 États membresreprésentant 65% de la population du bloc et majoritaire au Parlement européen.
Depuis des semaines, la France tente d’aligner plusieurs pays européens pour constituer une « minorité de blocage » auquel la Pologne a récemment adhéré. L’Italie pourrait rejoindre ce front, tout comme l’Autriche ou les Pays-Bas, qui ont exprimé des réticences à l’égard de l’accord, même si rien n’est sûr.
“Ils ne décident de rien, c’est la Commission européenne qui décide”, a déclaré le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva en référence à la France.
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Source : AFP
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