2024-12-11 02:00:00
Le président du gouvernement de transition syrien, Mohamed al-Bashir, a appelé à la stabilité et à la paix dans le pays, où les rebelles ont renversé le week-end dernier le régime de Bachar al-Assad lors d’une offensive éclair.
À Damas, Bashir a également dirigé une réunion des membres de son nouveau gouvernement et de leurs prédécesseurs du cabinet d’Assad, où ils ont discuté du transfert de pouvoir dans chaque département.
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Le président du gouvernement de transition syrien, Mohamed al-Béchir, a appelé mardi à la stabilité et à la paix dans le pays, où les rebelles ont renversé le week-end dernier le régime de Bachar al-Assad lors d’une offensive éclair. Bashir a été nommé chef du gouvernement de transition, qui devrait diriger le pays jusqu’en mars de l’année prochaine.
“Il est désormais temps pour cette nation de jouir de la stabilité et de la paix”, a déclaré Bashir dans une interview à Al Jazeera. Il s’agit de la première interview de l’ancien chef du gouvernement rebelle de la province syrienne d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, depuis que le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et ses alliés l’ont nommé mardi Premier ministre.
Mardi, à Damas, Bashir a également dirigé une réunion des membres de son nouveau gouvernement et de leurs prédécesseurs du cabinet d’Assad, au cours de laquelle ils ont discuté du transfert de pouvoir dans différents départements, rapporte la BBC britannique.
Des négociations sur le transfert du pouvoir ont déjà été annoncées par le leader du HTS, Mohamed al-Jolani, qui a également promis de poursuivre en justice les hauts représentants de l’ancien régime responsables de torture et de crimes de guerre.
Avant même l’arrivée des rebelles à Damas, Assad lui-même a quitté le pays et s’est réfugié à Moscou. Son règne a été marqué par la violente répression des manifestations en 2011, qui a conduit à des années de conflit armé et à une guerre civile avec plus d’un demi-million de morts et des millions de réfugiés.
Mardi, Jolani a tenté d’apaiser les inquiétudes du monde concernant le maintien de la gouvernance de la Syrie, déclarant à la chaîne britannique Sky News que le pays était épuisé par la guerre et n’avait pas l’intention de s’embarquer dans une nouvelle. “Nous reconstruirons la Syrie. Le pays avance vers le développement et la reconstruction. Il est sur la voie de la stabilité”, a-t-il assuré.
Son groupe HTS est issu de la branche d’Al-Qaïda et est désigné par de nombreux pays comme organisation terroriste, même s’il a récemment tenté d’adopter une image plus modérée.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé mardi tous les pays à soutenir un processus politique inclusif en Syrie, affirmant que les États-Unis reconnaîtraient le gouvernement syrien s’il respectait ces normes, selon l’agence de presse française AFP.
Selon lui, le gouvernement doit être crédible, inclusif et non sectaire. Il devrait également respecter les droits des minorités et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Les États-Unis veulent également empêcher la possibilité d’utiliser la Syrie comme base du terrorisme. Même s’il ne contrôle plus le territoire syrien, le groupe extrémiste État islamique (EI) y reste actif.
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