2024-12-12 21:45:00
La révision à la baisse par l’Istat du PIB 2024 “ne change pas” la politique budgétaire du gouvernement et le budget 2025 : l’exécutif vise une croissance de “+0,7%”. C’est un passage dediscours du ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti, qui admet depuis la scène d’Atreju: “C’est vrai que la croissance du PIB est asphyxiée mais rappelons-nous toujours que les pays en déclin démographique, et malheureusement l’Italie est un pays en déclin démographique, ont du mal à générer du PIB.” “Il s’agit d’un problème très grave et nous ne pouvons pas le passer sous le tapis”, a-t-il ajouté.
“Nous avions tous fait des prévisions absolument prudentes, cette révision du PIB qui selon nous pourrait atteindre à terme 0,7 ne change pas les chiffres des finances publiquesen effet, nous sommes convaincus que nous obtiendrons des résultats encore meilleurs”, explique-t-il, puis il ajoute : “Nous sommes parmi les rares en Europe à faire mieux que ce que nous avions promis. C’est tout à fait singulier de se retrouver avec nous qui approuvons le budget et les Français et les Allemands qui ne pourront pas le faire, c’est une situation historiquement nouvelle” et “elle contribue à faire en sorte que l’Italie étonne”.
“Il est clair que nous devons nous concentrer sur les investissements et c’est la logique de la récompense IRES.: si vous investissez ou si vous augmentez l’emploi on vous fera une réduction d’impôts, on veut un mécanisme simple et ça aussi, si vous attendez entre samedi et dimanche, verra le jour : nous avons travaillé et nous y sommes arrivés“il a alors annoncé.”La couverture de la prime IRES est de 400 millions» et « cette mesure doit être combinée avec celles sur les ZES, la Transition 4.0 et la Transition 5.0 ». Le gouvernement a notamment obtenu le feu vert de l’UE pour les modifications du plan Transition 5.0 qui seront incluses « dans un avenant » au la manœuvre demain ou plus tard et avec laquelle “nous espérons que le plan fonctionnera encore plus”, réitère le ministre, “ce que nous devons nourrir, c’est l’esprit d’entreprise. La Stat peut aider, mais ce sont ensuite les entrepreneurs qui doivent faire leur part.
La crise allemande et l’attente des choix de la nouvelle administration Trump ont un impact sur l’économie italienne, estime Giorgetti. “Il est inutile de nier que l’Allemagne compte beaucoup en Europe” et “cela explique en partie” la révision à la baisse de la croissance italienne en 2024 par l’Istat. En outre, “nous sommes dans une phase dans laquelle beaucoup attendent de comprendre ce que signifieront la nouvelle administration Trump et le nouveau gouvernement allemand et ces deux éléments ont une influence importante sur l’économie italienne”, dit-il.
“Nous nous poursuivons une politique basée sur la responsabilité et le sérieux et qui nous a valu une reconnaissance internationale beaucoup plus élevé que ce que l’on nous attribue en interne », dit-il.
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