Une enseignante de l’Indiana a suggéré à ses élèves d’écrire des notes d’encouragement et d’inspiration pour leurs pairs. Quelques jours plus tard, lorsqu’une tragédie scolaire s’est produite dans une autre partie du pays, leurs notes ont remonté le moral de leurs camarades alors qu’ils faisaient face à la peur et à la douleur qui en résultaient à l’idée que quelque chose puisse leur arriver à eux aussi.
L’encouragement et l’inquiétude mutuelle étaient également dans l’esprit de Paul lorsqu’il écrivit aux croyants de Thessalonique. Ils avaient perdu des amis et Paul leur a demandé d’espérer dans le retour promis de Jésus pour redonner vie à leurs proches (1 Thessaloniciens 4 : 14). Même s’ils ne savaient pas quand cela se produirait, il leur a rappelé qu’en tant que croyants, ils n’avaient pas besoin d’attendre dans la crainte du jugement de Dieu à son retour (5 : 9). Au lieu de cela, ils pouvaient attendre avec confiance leur vie future avec Lui et entre-temps « s’encourager les uns les autres et se développer mutuellement » (v. 11).
Lorsque nous vivons des pertes douloureuses ou des tragédies insensées, il est facile de se laisser envahir par la peur et la tristesse. Pourtant, les paroles de Paul nous sont utiles aujourd’hui, tout comme lorsqu’elles ont été écrites. Attendons avec espoir que Christ restaurera toutes choses. Et pendant ce temps, nous pouvons nous encourager mutuellement – avec des notes écrites, des paroles, des actes de service ou un simple câlin.
APERÇU
Pour encourager les croyants en Jésus qui souffraient à cause de leur foi, Paul leur a rappelé l’espérance bénie de son retour imminent (1 Thessaloniciens 1 : 3, 10 ; 3 :13 ; 4 : 13-17 ; 5 : 1-10). À deux reprises, il leur a demandé de «encourager les uns les autres » (4 :18 ; 5 :11). Le mot grec traduit par « encourager » (parakaleo) signifie « venir à côté » ; “pour donner la force et le courage de se relever et de repartir.” C’est comme donner une poussée indispensable à la balançoire d’un enfant pour la faire bouger. L’apôtre Jean a utilisé en paraclets faire référence au Saint-Esprit, qui vient à nos côtés pour être notre « avocat » (Jean 14 :26). Il est difficile de trouver un équivalent à ce mot grec, c’est pourquoi il est traduit de plusieurs manières différentes pour décrire l’Esprit : « Aide », « Conseiller », « Consolateur », « Compagnon » ou « Ami ». Ce sont toutes des descriptions appropriées de venir encourager.
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