2024-12-17 09:00:00
Brussel·lesBruxelles considère que la réglementation espagnole en matière de concessions d’exploitation des espaces côtiers est trop arbitraire et manque de transparence. Ainsi, la Commission européenne estime que l’octroi de permis pour exploiter des bars de plage et, entre autres, des fermes piscicoles n’est pas conforme à la législation européenne approuvée en 2006 et a exhorté l’État à modifier sa réglementation s’il ne veut pas faire face à une plainte auprès de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
L’exécutif communautaire critique dans un communiqué que la réglementation espagnole “prévoie la possibilité d’accorder des concessions pour construire des locaux permanents dans le domaine public côtier sur simple présentation d’une demande”. Au lieu de cela, Bruxelles rappelle que la directive européenne “établit l’obligation explicite de recourir à une procédure de sélection impartiale et transparente”.
Outre les concessions, la Commission européenne reproche également aux extensions accordées par les administrations publiques de tout l’État. On reproche ainsi à l’Espagne que, dans certains cas, l’exploitation d’un espace côtier soit prolongée plusieurs fois jusqu’à atteindre environ 75 ans. Elle rappelle également que le fait que la loi espagnole donne la préférence aux concessionnaires au détriment des nouveaux candidats souhaitant se soumettre à l’appel d’offres public n’est pas conforme à la réglementation communautaire. “Les règles nationales [d’Espanya] ils restreignent indûment la liberté d’établissement”, insiste l’exécutif communautaire.
La Commission européenne a donc décidé d’adresser ce lundi un avis motivé à l’Espagne, qui devra répondre et adopter les mesures nécessaires dans un délai maximum de deux mois. Si l’État ne tient pas compte de l’avertissement, Bruxelles peut décider de porter le non-respect de la réglementation devant la justice européenne.
Le droit à des retraites privées « paneuropéennes »
La Commission européenne a également adressé un avis motivé à l’Espagne et au Portugal pour ne pas avoir transposé la nouvelle législation communautaire garantissant aux citoyens communautaires la possibilité de bénéficier d’une retraite privée paneuropéenne. Bruxelles le considère comme un complément aux retraites publiques et vise à « offrir plus d’options et des produits financiers plus compétitifs » aux Européens. En outre, l’initiative vise à contribuer à une plus grande intégration des marchés des capitaux des États membres et à encourager les Européens à investir leur épargne non seulement dans leur pays, mais dans toute l’Union européenne.
En outre, Bruxelles a également exhorté l’Espagne à modifier la réglementation des péages afin que les camions et les poids lourds paient pour la distance parcourue et non pour le temps. Des sources communautaires précisent à l’ARA qu’elles ne demandent pas à l’Espagne d’étendre ou de réduire ses routes à péage. En fait, ils rappellent que cette décision relève de la compétence de l’État. Bien entendu, les péages en vigueur doivent être régis par les réglementations convenues par l’Union européenne.
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