2024-12-18 10:27:00
Quatre ans après la célébration « Drogues vivantes » (Super High Quality, 20), le groupe dirigé par Adam Granduciel répète le format et lance ce qui est déjà le deuxième album live du CV du groupe. La guerre contre la drogue. La manœuvre, qui peut paraître au premier abord quelque peu excessive ou pour le moins répétitive, lance d’un seul coup des conjectures basées sur la qualité et la puissance du son qui plane sur tout l’album, ainsi que sur ce type de réalisme (et d’émotions spécifiques qui en découlent) qui Il doit donner un concert impeccablement joué et accessoirement agrémenté d’un répertoire inspiré.
Au total, treize chansons qui brillent particulièrement bien dans leur version sur scène, tout en fonctionnant comme un bilan représentatif de la carrière réalisée jusqu’à présent par le groupe de Philadelphie. « Live Drugs Again » s’éloigne diamétralement de cette suspicion qui peut accompagner les références de ce type et, en fait, peut se vanter de capter l’intensité du groupe sur scène. Depuis les débuts «Le rêve d’Harmonia» oui “Brûlant” aux précieuses mi-temps « Vieille peau », « Preuve vivante » oui “Fantôme lent” –bercé d’un bon goût irrésistible–, en passant par des classiques du groupe du type «Je ne veux pas attendre», «Sous la pression», «Je ne vis plus ici» o “Douleur”.
«Revivez les drogues» donne une excellente mesure de ce qu’est et représente aujourd’hui The War On Drugs, après avoir matérialisé une évolution étonnante depuis ses débuts « Blues de la roue de wagon » (Secrètement canadien, 08) jusqu’à ce que “Je ne vis plus ici” (Atlantic, 21 ans) qui est pour l’instant son dernier album studio. Le document montre un groupe impeccablement intégré, dans lequel Granduciel est accompagné de David Hartley (basse), Robbie Bennett (claviers), Charlie Hall (batterie), Jon Natchez (sax) et Anthony LaMarca (guitare), ainsi que du nouveau en plus du groupe, Eliza Hardy Jones, aux claviers et aux chœurs.
Près de quatre-vingt-dix minutes passionnantes tissées entre rock classique (avec l’ombre de Springsteen toujours tapie) et indie-rock bien accordé, tendant souvent vers l’épopée. Enregistré lors de la tournée qui s’est déroulée entre février 2022 et décembre 2023 dans des lieux aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe et en Australie, on peut admettre comme un piège que les prises proviennent de performances différentes, mais il n’en est pas moins vrai que le le résultat est du tout convaincant. Une référence inexcusable pour tout adepte convaincu du groupe nord-américain, mais elle se révélera également une excellente pierre de touche ou un premier contact pour les néophytes qui souhaitent se lancer dans la discographie de La guerre contre la drogue.
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