2024-12-20 18:19:00
Berne, le 20 décembre 2024 – Le mouvement non partisan Pro Suisse, qui compte 25 000 membres, est horrifié par le refus de la majorité du Conseil fédéral de fournir des informations transparentes et complètes sur l’issue des négociations avec l’UE. Le Conseil fédéral cache les points essentiels : 1. L’adoption dynamique, c’est-à-dire automatique, du droit de l’UE, 2. Le contrôle, le pouvoir de décision et les sanctions de la Cour de justice de l’UE et 3. Le paiement obligatoire à l’UE de plus de 3 milliards d’euros. francs au cours des 12 prochaines années à partir de 2025. L’approche timide et secrète de la majorité du Conseil fédéral témoigne d’un manque de confiance dans la population suisse. Le Conseil fédéral montre une fois de plus qu’il a, d’une part, peur de ses propres citoyens et, d’autre part, qu’il mène une politique à huis clos dans le meilleur style européen. Le comportement du Conseil fédéral n’est pas digne de la démocratie suisse. Bruxelles dicte, la Confédération Berne capitule et le peuple suisse doit garder le silence et payer.
Le Conseil fédéral cache le contenu sérieux du contrat
La majorité du Conseil fédéral estime qu’il n’est pas nécessaire de divulguer sans plus attendre le contenu central du paquet de négociations. Il ne parle pas de l’adoption finalement obligatoire du droit du marché intérieur de l’UE, du jugement final et contraignant de la Cour de justice de l’UE sur les litiges et de l’expansion de la libre circulation des personnes. L’UE a manifestement fait valoir ses exigences et la Suisse a reçu peu de concessions, voire négligeables. Les négociateurs suisses n’ont pas réussi à appliquer définitivement l’article constitutionnel sur le contrôle indépendant de l’immigration, adopté en 2014 par le peuple et les cantons lors du vote favorable à l’initiative contre l’immigration de masse. La clause de protection, qui est désormais considérée comme un succès, sert une fois de plus à tromper l’électorat et, dans la pratique, n’en vaut pas la peine. L’immigration de masse se poursuivra sans relâche.
Paiements obligatoires élevés à Bruxelles
Les Suisses savent au moins désormais que les contribuables devront faire face à des coûts élevés et récurrents. L’UE a veillé à ce que la Suisse devienne un payeur net. Au cours des 12 prochaines années, la Suisse devrait verser plus de trois milliards de francs à l’UE.
Manipulation et tromperie
Pro Suisse condamne l’effondrement de la solution globale initialement promise par le Conseil fédéral. La division tente de facto de priver les cantons de leur pouvoir et d’épuiser, diviser et manipuler les électeurs. En outre, la Constitution fédérale doit être remise en cause. Le but de cette tactique du salami est de garantir que le traité de subordination de l’UE dans son ensemble ne soit pas soumis au référendum obligatoire et que des signatures soient recueillies contre plusieurs résolutions fédérales pour des référendums facultatifs. Pro Suisse est horrifiée que ce comportement antidémocratique à la bruxelloise creuse encore davantage les divisions au sein de la population suisse et entre les cantons.
La majorité du Conseil fédéral dans l’impasse
Après avoir stoppé le premier accord-cadre en 2021, le Conseil fédéral a finalement conduit aujourd’hui la Suisse dans une impasse. Au lieu de montrer clairement à l’UE que la démocratie directe et la compétence de la Suisse ne sont pas négociables, le Conseil fédéral a, sans réfléchir et inutilement, remis la souveraineté suisse aux jeux de pouvoir de l’UE et l’a réduite à une simple manipulation de masse. Au lieu de déclarer que la Suisse ne cherche pas à adhérer au marché intérieur de l’UE, mais plutôt à obtenir un accès équitable au marché dans un esprit de libre-échange, le Conseil fédéral cède la législation fédérale et les compétences dans des domaines juridiques importants aux autorités autocratiques de Bruxelles.
Objectif : « Une adhésion sournoise à l’UE »
L’UE a toujours exigé que la Suisse s’abandonne et rejoigne l’UE, sacrifiant ainsi la législation suisse, sa prospérité et une place économique prospère. Ce qui est pire, c’est qu’une majorité au Parlement fédéral travaille dans la même direction. Seul le peuple suisse peut arrêter cette mauvaise voie.
C’est pourquoi le résultat des négociations doit être combattu et rejeté de toutes nos forces. Il s’agit du maintien d’une Suisse indépendante, libre et neutre, dotée d’une démocratie directe éprouvée.
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