Une coalition de plus de 30 avocats représentant plus de 1 500 victimes du Remdesivir a publié une lettre enflammée de cessation et d’abstention à ABC, accusant le réseau de promouvoir le médicament échoué contre Ebola comme un « remède miracle » dans son nouveau drame médical. Docteur Odyssée. Cette demande légale met en évidence l’indignation croissante suscitée par ce médicament controversé, qui a été associé à de graves effets secondaires, notamment des lésions rénales aiguës, des lésions hépatiques et même la mort.
Les avocats soutiennent que la représentation du Remdesivir par ABC comme un traitement salvateur pourrait inciter les téléspectateurs à rechercher un médicament ayant des antécédents documentés de danger.
La lettre, dirigée par les avocats Jamie Scher, Stephen Scher et Michael Hamilton, exige la suppression immédiate de toutes les mentions du Remdesivir de l’épisode pilote de la série. Il demande également à ABC de divulguer tout accord financier avec le fabricant du médicament, Gilead Sciences, et d’établir des fonds d’indemnisation pour les personnes lésées par le médicament après avoir été influencées par l’émission.
Les avocats préviennent que le fait de ne pas répondre à leurs demandes d’ici le 31 décembre 2024 entraînera des poursuites judiciaires. “Vos efforts pour promouvoir le Remdesivir comme remède miracle et votre participation à ce qui semble être une tentative de fraude publique vous exposent à des responsabilités”, indique la lettre.
Les poursuites judiciaires contre le Remdesivir se sont intensifiées en 2022, avec des poursuites intentées contre plusieurs prestataires de soins de santé californiens pour avoir administré le médicament sans consentement éclairé. Les familles des patients décédés après avoir reçu le traitement ont fait valoir qu’elles avaient été contraintes d’accepter le médicament conformément aux directives de l’EUA, sans être pleinement informées de ses risques.
Les avocats affirment que la description de la drogue par ABC ignore ces dangers bien documentés. Ils citent des études montrant l’association du Remdesivir avec des complications potentiellement mortelles, notamment une défaillance multiviscérale, des poumons remplis de liquide et de graves lésions cardiaques.
La lettre de cessation et d’abstention décrit les demandes spécifiques d’ABC, notamment :
- Suppression immédiate du contenu : Éliminez toutes les mentions de Remdesivir de Docteur Odyssée et tous les épisodes futurs.
- Divulgation financière : Révélez tout accord de parrainage ou incitation financière de Gilead Sciences.
- Indemnisation des victimes : Créez un fonds pour soutenir les personnes lésées par le Remdesivir après avoir été influencées par le portrait de la série.
- Excuses publiques : Présentez des excuses à l’échelle nationale, avertissez les téléspectateurs des risques liés au médicament et corrigez la désinformation.
Les avocats soutiennent que les actions d’ABC constituent une publicité mensongère et une fraude, pouvant conduire à des accusations criminelles. « Contraindre les patients à utiliser des médicaments expérimentaux sans leur consentement éclairé viole les lois fédérales, civiles et pénales », indique la lettre.
Ajoutant de l’huile sur le feu à la controverse, un lanceur d’alerte militaire utilisant le pseudonyme de Daniel LeMay a récemment divulgué des informations accablantes sur le déploiement de ce médicament. LeMay, s’adressant à L’expert de la passerellea allégué que les hôpitaux étaient financièrement incités à utiliser le Remdesivir dans le cadre de leurs protocoles de traitement du COVID-19, alors même que les preuves de ses dangers s’accumulaient.
« Les gens mouraient à cause des protocoles de traitement, pas à cause de la maladie », a affirmé LeMay. « Des médicaments connus pour être nocifs ont été présentés comme essentiels au rétablissement, poussant les patients à consentir sous de faux prétextes. »
Il a décrit des scénarios déchirants dans lesquels des patients, isolés de leur famille, se voyaient promettre un rétablissement plus rapide grâce au Remdesivir, pour finalement succomber à ses effets secondaires dévastateurs. « Ces décès ont été illégalement qualifiés de décès dus au COVID alors qu’ils auraient dû être attribués au protocole de traitement », a déclaré LeMay.
La controverse autour du Remdesivir reflète un débat plus large sur l’utilisation des médicaments EUA et l’éthique du marketing pharmaceutique. Les critiques soutiennent que l’adoption rapide de tels traitements contourne souvent les protocoles de sécurité cruciaux, laissant les patients vulnérables aux dangers.
Les avocats qui mènent cette affaire visent à dénoncer ce qu’ils qualifient de « mépris inconsidéré pour la vie humaine » de la part des sociétés pharmaceutiques et des plateformes médiatiques qui font la promotion de leurs produits sans transparence.
Alors que la date limite du 31 décembre approche, tous les regards sont tournés vers la réponse d’ABC. Le non-respect de ces règles pourrait entraîner des poursuites judiciaires très médiatisées, le réseau étant potentiellement confronté à des allégations de fraude, de complot et de violations des droits de l’homme.
Cette affaire nous rappelle brutalement les responsabilités des médias lorsqu’ils décrivent les traitements médicaux. Pour les victimes du Remdesivir, il s’agit d’un combat pour la justice et d’un avertissement aux autres sur les dangers d’une influence pharmaceutique incontrôlée.
Reste à savoir si les revendications de cette coalition déboucheront sur des changements significatifs ou sur de nouvelles batailles juridiques. Une chose est claire : la résistance à la promotion du Remdesivir prend de l’ampleur et ses implications pourraient se répercuter sur les secteurs de la santé et des médias.
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