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Repenser la prise en charge des maladies chroniques à partir du risque d’obésité

by Nouvelles

2024-12-27 09:24:00

Les maladies chroniques en Italie touchent 24 millions de personnes et sont responsables de 85 % du total des décès, les dépenses de santé associées à leur prise en charge dépassant 65 milliards d’euros par an (et en 2028 nous en dépenserons près de 80). Plus de la moitié de ces coûts concernent le syndrome cardio-rénal-métabolique, qui touche près de 11,6 millions de personnes, dont 4,7 millions présentent simultanément au moins 2,5 facteurs de risque de cette pathologie. Pour la santé publique, le coût direct est égal à près de 37,1 milliards d’euros : dont 19,5 pour les 4,7 plus complexes, auxquels il faut ajouter des dépenses de santé directes égales à au moins 1,1 milliard d’euros supplémentaires dues à 31% de visites spécialisées et diagnostiques réalisées en privé.

C’est ce que rappelle un document intitulé “Voyage à travers les maladies chroniques” réalisé avec la contribution inconditionnelle de Boehringer Ingelheim et créé dans le but de mettre en lumière ces “relations dangereuses”. Le document interactif contient un QRcode pour chaque section qui fait référence aux entretiens tenus entre les institutions politiques et les différents interlocuteurs.

Mais qu’entend-on par syndrome cardio-rénal-métabolique (Crm) ? Selon la définition de l’American Heart Association, la maladie est liée à un trouble systémique caractérisé par des interconnexions physiopathologiques entre les facteurs de risque métaboliques, la maladie rénale chronique et le système cardiovasculaire. Le problème est que, dans la pratique, ces maladies chroniques se traduisent par un risque accru de dysfonctionnement de plusieurs organes, une incidence élevée de maladies et une mortalité cardiovasculaire plus élevée.

La progression de la maladie commence souvent par l’accumulation d’un excès de tissu adipeux, notamment au niveau de la région abdominale. Le dysfonctionnement des graisses se reflète dans les tissus artériels, cardiaques et rénaux, provoquant une résistance à l’insuline et une stéatose hépatique associées à un dysfonctionnement métabolique. Au fil du temps, ces conditions physiopathologiques facilitent le développement d’une athérosclérose coronarienne subclinique, de lésions des organes du myocarde et d’un déclin progressif de la fonction rénale, prédisposant à un risque élevé de maladie cardiovasculaire, d’insuffisance rénale et d’invalidité.

C’est pourquoi l’approbation, il y a quelques jours, de l’amendement instituant un fonds dédié à la prévention et au traitement de l’obésité a été définie comme « une étape décisive pour l’amélioration de la santé publique » par les sociétés scientifiques. Le fonds prévoit un soutien de 1 million d’euros pour chacune des années 2025, 2026 et 2027, auquel s’ajouteront un financement supplémentaire de 200 mille euros en 2025, 300 mille euros en 2026 et 700 mille euros en 2027.

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