2024-12-27 22:39:00
La mystérieuse maladie qui a frappé la République Démocratique du Congo a été enregistrée le 16 décembre 891 cas signalés, avec 48 décès. C’est le bilan, mis à jour aujourd’hui par l’Organisation Mondiale de la Santé qui – sur la base de tests effectués sur 430 échantillons, a été testé positif au paludisme et aux virus respiratoires courants (grippe A/H1N1 – pdm09, rhinovirus, Sars-CoV-2, coronavirus humains, virus parainfluenza et adénovirus humain) – avance cette hypothèse sur causes sous-jacentes à la pathologie: « Une combinaison d’infections respiratoires virales courantes et saisonnières et de paludisme à falciparum, exacerbée par la malnutrition aiguë, a entraîné une augmentation des infections graves et des décès, affectant de manière disproportionnée les enfants de moins de 5 ans. »
Le « facteur pauvreté » et le risque mondial
“D’autres tests de laboratoire sont en cours”, ajoute l’OMS qui, depuis le 8 décembre, date du précédent bulletin, a dénombré 485 autres cas suspects et 17 nouveaux décès. Concernant ces derniers, l’agence genevoise précise que “le nombre hebdomadaire de décès déclarés est resté relativement stable”. Pour l’OMS, l’épidémie « met en évidence le lourd fardeau de la maladies infectieuses courantes (infections respiratoires aiguës et paludisme) dans le contexte des populations vulnérables qui sont confrontés à l’insécurité alimentaire, et souligne la nécessité de renforcer l’accès aux soins de santé et de s’attaquer aux causes de vulnérabilité, en particulier la malnutrition, compte tenu de l’aggravation de l’insécurité alimentaire.
“Le niveau global de risque pour la santé publique des communautés touchées est évalué comme élevé”, note l’OMS, tandis que “au niveau national, le risque est considéré comme faible en raison de la nature localisée de l’événement”, bien que “de nombreux autres domaines de risque soient La RDC connaît des niveaux croissants de malnutrition et ce qui a été observé à Panzi, la zone de santé touchée par la maladie, pourrait également se produire ailleurs dans le pays. Enfin, l’agence sanitaire des Nations Unies confirme que “au niveau régional et mondial, le risque reste faible pour le moment”.
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