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Cinéma et audiovisuel, les corrections à la réforme du crédit d’impôt arrivent

by Nouvelles

2024-12-28 17:19:00

L’intervention est conséquente. Un signe que le ministère de la Culture a décidé de mettre la main lourdement sur ce système de réforme du crédit d’impôt très discuté, surtout pour atténuer certaines rigidités présentes dans le décret initial également afin d’atténuer les effets qui pourraient être des dispositions distorsives ou trop restrictives. Combien Il Sole 24 Ore a pu vérifier qu’il arrive un arrêté rectificatif avec lequel le Ministère de la Culture, en collaboration avec le Ministère de l’Économie, entend apporter des modifications à l’arrêté interministériel du 10 juillet 2024, n. 225, qui réglemente le crédit d’impôt pour les productions cinématographiques et audiovisuelles. Le but ? Rendre le système d’incitations fiscales plus inclusif et adapté aux besoins du marché.

Cette intervention arrive à un moment particulier, avec la réforme du crédit d’impôt devenue enfin opérationnelle après un an et demi de discussions, mais aussi d’alarmes – comme celle lancée par un groupe de 15 associations de travailleurs du secteur, promoteurs du « Appel SOS Cinéma – sur la situation du secteur et l’épée de Damoclès du recours de certaines entreprises contre la réforme, le TAR ayant déposé la redde rationem devant le tribunal début mars.

Une plus grande flexibilité

A la lecture du rapport introductif, il ressort que le décret réformé, fruit de mois de travail mené par le Mic également avec certaines associations, vise à répondre à trois priorités : simplifier l’accès aux crédits d’impôt, rééquilibrer les relations contractuelles entre producteurs et distributeurs et atténuer les effets de distorsion des réglementations précédentes. Les changements, déjà anticipés par certains décrets d’application, seraient donc désormais prêts à être officialisés dans un texte organique et actualisé.

Parmi les changements introduits, il convient de souligner la suppression de l’obligation de s’entendre avec une “société principale de distribution de films”. Cette clause a été critiquée par ceux qui craignaient la création d’obstacles insurmontables pour de nombreux producteurs indépendants. Dans ce cadre, il a également été établi que le contrat de distribution doit être présenté et vérifié au moment de la demande finale.

Dans le même temps, les exigences de diffusion sont allégées : pour des œuvres dont le budget peut atteindre 3,5 millions, un minimum de 240 séances suffira, réparties dans un numéro de vente conforme à la réglementation en vigueur. Ce changement apparemment technique représente une bouffée d’air frais pour ceux qui produisent des œuvres de niche ou ceux qui disposent de ressources limitées. La définition des conditions de financement est également simplifiée : pour différentes catégories d’œuvres, nécessité de démontrer qu’une partie des ressources provient de sources privées, soit au moins 40 % du coût (30 % pour les documentaires et 50 % en cas d’œuvres pour la télévision).



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