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L’année 2024 dans le monde est une année de grandes élections et de tensions internationales / Journée

by Nouvelles

1er JANVIER – La République arménienne d’Artsakh ou Haut-Karabakh, non reconnue au niveau international, cesse officiellement d’exister. Tout contrôle sur son territoire revient entre les mains de l’Azerbaïdjan.

Quatre autres pays – l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis – rejoignent la principale alliance de pays non occidentaux, les BRICS.

7 JANVIER – Il y a des élections parlementaires au Bangladesh. L’opposition boycotte le vote, c’est pourquoi le taux de participation n’est que de 17,8 %. Après les élections, une série de manifestations commence, qui se termine par un changement de pouvoir en août.

23 JANVIER – des élections présidentielles et parlementaires ont lieu à Taiwan. La bataille se déroule entre des forces provisoirement pro-américaines et pro-chinoises, mais se termine par un match nul. Le président pro-américain Lai Chinte (connu en Occident sous le nom de William Lai) est élu pour les quatre prochaines années, mais ses partisans ne disposent pas de majorité au Parlement.

14 FÉVRIER – le jour des élections générales en Indonésie, dont la principale est l’élection présidentielle. Le gagnant est le général à la retraite Prabowo Subianto, connu pour son attitude amicale envers la Chine et sa volonté de tourner la plus grande économie de l’ASEAN, l’Indonésie, vers les BRICS.

15.–17. MARTS – Le dirigeant russe Vladimir Poutine est réélu président.

19 AVRIL – En Inde commencent les élections générales, qui sont l’une des plus longues au monde – elles durent plus de deux mois. Ils se concluent le 1er juin avec le parti nationaliste hindou – People’s Party of India ou Bharatiya Janata – la victoire et, par conséquent, le maintien de Narendra Modi au poste de Premier ministre du pays pour le troisième quinquennat consécutif. La victoire est cependant moins convaincante que ce que le parti avait espéré.

15 MAI – il y a une tentative d’assassinat contre la Première ministre slovaque, Roberta Fico, mais les médecins parviennent à le sauver. L’incident a suscité de nombreuses discussions sur la haine verbale des hommes politiques à l’égard de ceux qui expriment des opinions différentes.

29 MAI – Des élections législatives ont lieu en Afrique du Sud, à la suite desquelles le parti au pouvoir, l’African National Congress, perd sa majorité au Parlement du pays pour la première fois depuis la fin du régime de l’apartheid. Certes, le parti crée une coalition sans difficultés particulières et maintient ses représentants dans la majorité des postes les plus importants.

6-9 JUIN – Élections au Parlement européen (PE). Divers partis de droite y obtiennent de bons résultats, mais cela est loin d’être suffisant pour accéder au pouvoir au Parlement européen. La politique commune européenne, dans la mesure où le PE peut l’influencer, reste donc inchangée.

15 JUIN – La conférence de paix ukrainienne se tient en Suisse sans résultats significatifs. La réunion se veut un soutien international à l’Ukraine, mais tous les principaux pays non occidentaux refusent d’y participer ou envoient des diplomates de rang inférieur.

26 JUIN – suite à un accord avec les autorités américaines sur un plaidoyer partiel de culpabilité pour les accusations portées devant le tribunal, le propriétaire du projet Internet retrouve sa liberté et retourne dans son Australie natale WikiLeaks fondateur Julian Assange. Son accord avec les autorités américaines attire certes l’attention des médias, mais pas autant WikiLeaks aux beaux jours.

4 JUILLET – Des élections parlementaires ont lieu en Grande-Bretagne, au cours desquelles les conservateurs subissent la plus grande défaite de leur histoire et les travaillistes reviennent au pouvoir. Deux partis de droite – les Conservateurs et Reform UK – comptent nettement plus d’électeurs que les travaillistes, mais en raison des spécificités du système électoral britannique, ils gagnent.

7 JUILLET – le deuxième tour des élections extraordinaires de l’Assemblée nationale française a lieu, mais les résultats des élections ne laissent pas espérer l’émergence d’une stabilité politique. Les partis de droite, de gauche et les centristes soutenant le président Emmanuel Macron entrent au Parlement en nombre à peu près égal, et il devient progressivement évident qu’il existe des questions sur lesquelles la droite et la gauche parviennent également à trouver un langage commun.

13 JUILLET – une tentative d’assassinat contre Donald Trump, alors encore candidat au poste de président américain, lors de son rassemblement préélectoral dans la ville de Butler, en Pennsylvanie. L’homme politique est sauvé par hasard : sa tête a été tournée de côté au dernier moment. L’assassinat améliore considérablement ses chances de revenir à la Maison Blanche.

21 JUILLET – Le président américain Joe Biden annonce son retrait de la course à la Maison Blanche, dont les chances de victoire, déjà faibles, diminuent encore après avoir participé sans succès à un débat télévisé. A sa place, la vice-présidente Kamala Harris devient la candidate démocrate.

1er AOÛT – Le plus grand échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie depuis la fin de la guerre froide a lieu à l’aéroport d’Ankara. Au total, 26 prisonniers sont en cours d’échange, dont la plupart sont des citoyens russes. Parmi eux, Evan Geršković et Paul Wilan, ainsi que Vadim Krasikov, retournent dans leur pays natal. Les deux parties déclarent bien entendu que cet échange est un succès.

5 AOÛT – dans la nuit du 5 au 6 août, les forces armées ukrainiennes franchissent la frontière russo-ukrainienne et occupent la ville de Souj, la majeure partie du district de Souj, ainsi que certains territoires des districts voisins du sud-ouest de la région de Koursk. L’Ukraine conserve le contrôle de Souj et d’un total d’environ 600 km2 de territoire russe jusqu’à la fin de l’année. La plupart des experts admettent que l’importance militaire de l’opération n’est pas grande, mais qu’elle constitue un succès pour l’Ukraine au niveau politique.

LE 27 SEPTEMBRE – Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est tué dans une frappe aérienne israélienne à Beyrouth. Quelques jours plus tard, le 1er octobre, les forces armées israéliennes lancent une invasion terrestre du sud du Liban. Le 27 novembre, un cessez-le-feu est conclu, qui prévoit le retrait des forces du Hezbollah de la frontière libanaise et leur remplacement par l’armée libanaise.

22 OCTOBRE – Début du sommet de trois jours des dirigeants des BRICS dans la ville russe de Kazan. Les craintes que des décisions anti-occidentales puissent y être prises (par exemple, abandonner l’utilisation du dollar américain) ne se réalisent pas, mais cela ne réduit pas non plus la tension globale dans les relations avec l’Occident.

26 OCTOBRE – Des élections législatives ont lieu en Géorgie et, selon les résultats officiels, le principal parti au pouvoir – le parti national conservateur – remporte la victoire. Rêve géorgien. L’opposition pro-occidentale, dirigée par la présidente Salomé Zurabishvili, entame une série de manifestations qui se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. Rêve géorgien refuse de céder.

3. EN NOVEMBRE – En Moldavie a lieu le deuxième tour des élections présidentielles, dont le vainqueur est l’actuelle dirigeante du pays, Maija Sandu. Cependant, en Moldavie même, Sandu perd et conserve sa position uniquement grâce aux votes des citoyens du pays vivant dans les pays européens.

5 NOVEMBRE – l’événement principal de l’année, l’élection présidentielle américaine, se termine par une victoire convaincante de l’ex-président Donald Trump. Les républicains remportent également les deux chambres du Congrès américain, ainsi qu’un certain nombre d’élections et de votes locaux. Cela signifie que pendant au moins les deux prochaines années (jusqu’aux prochaines élections de mi-mandat), le contrôle des États-Unis sera entre les mains de ce parti et, en premier lieu, des partisans de Trump.

8 DÉCEMBRE – après une violente attaque de l’alliance de l’opposition syrienne contre les forces du président Bachar al-Assad, la capitale Damas tombe aux mains de l’opposition, Assad quitte la Syrie et son régime cesse d’exister. La question de savoir si la paix sera enfin instaurée dans ce pays déchiré par la guerre, ou si la guerre civile continuera, mais sans la participation des forces gouvernementales, reste ouverte.

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