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Le peintre grenadin Miguel Rodríguez-Acosta est décédé à 97 ans

by Nouvelles

2025-01-02 14:08:00

Le 1er janvier, le merveilleux peintre Miguel Rodríguez-Acosta est décédé dans sa Grenade, à l’âge de 97 ans, et quelques mois après son inséparable Soledad. Fils d’une mère suédoise et neveu du peintre José Manuel Rodríguez-Acosta, dans sa ville natale, il a commencé sa formation dans son atelier et à l’École des Arts et Métiers. En 1950, il déménage à Madrid, où il suit des cours particuliers auprès de Joaquín Valverde, puis obtient son diplôme à San Fernando. Son premier individu a eu lieu en 1957 à la Casa de los Tiros. L’année suivante, il rend visite à Picasso à La Californie, en compagnie d’Antonio Gallego Morell.

Promoteur, dans les années soixante-dix, de la politique d’exposition renouvelée de la Banque de Grenade, dans laquelle il succéda à son père, Miguel contribua ensuite de manière décisive à la transformation de la Fundación del Carmen de son oncle, un bel édifice, avec beaucoup de Viennois, par Teodoro Anasagasti. Endroit absolument merveilleux, où les peintures, les collections et la bibliothèque de son fondateur sont très belles, et où le neveu avait son propre atelier.

Laissant derrière lui sa période formatrice et figurative, Rodríguez Acosta a pratiqué un impressionnisme lyrique particulièrement sensible, dans une certaine proximité spirituelle avec son compatriote Guerrero, avec Ràfols, avec Hernández Pijuán, ou avec une certaine abstraction nord-américaine, avec laquelle Rafael Moneo a trouvé des affinités. Diebenkorn. Des expositions successives à Madrid, chez Theo, Cellini, Rayuela ou Marita Segovia, ont permis d’apprécier la rigueur et le lyrisme de sa peinture de la maturité, sa capacité à concilier abstraction et évocation du monde qui l’entoure, et son extrême raffinement chromatique : jaunes, bleus. , rouges. , roses… En 1995, Lina Davidov présente son cycle L’Alhambra : New Look à Paris. En 1999, ses graphismes ont été exposés au Musée de la gravure espagnole de Marbella. Ses rétrospectives les plus importantes jusqu’à présent ont été celle de 2002 au Conde Duque de Madrid, et l’année suivante celle itinérante, organisée par Dolores Jiménez Blanco, que SEACEX a présentée dans plusieurs pays européens.

Dans le domaine de la bibliophilie, en 1980, il illustre sobrement, avec des eaux-fortes, les Dark Love Poems de Lorca. Auparavant, il avait mis de charmantes images sur “Silla del Moro et les nouvelles scènes andalouses” (1978), du grand arabiste Emilio García Gómez, invité à plusieurs reprises au Carmen, ainsi que de Julián Gállego, pour qui il illustrerait ” Nouvelles histoires de l’Alhambra’ (1987). Souvenons-nous également de son propre carnet Alhambrista de 2007, précédé, sept ans plus tôt, d’un autre vénitien ; les deux, avec leurs flacons correspondants. Ou son travail pour la « Tracea de poèmes arabes » (1995), de Pedro Martínez Montávez, ou pour l’édition municipale de Madrid, en 2002, de « Los plaisirs prohibidos », de Cernuda.

En 1986, son discours d’entrée à l’Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando, auquel répondit Pita Andrade, portait sur « Le mécénat : mission, éthique et comportement historique ». Aussi longtemps qu’il le pouvait, il assistait ponctuellement aux séances de la savante maison. Ces dernières années, on a remarqué son absence, celle d’un être absolument courtois et exquis.



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