2025-01-08 02:00:00
Travailleurs des transports, éducateurs, éboueurs… et maintenant aussi les avocats : le gouvernement britannique est confronté à une vague croissante de grèves en ce début d’année. Les avocats pénalistes d’Irlande du Nord sont en grève depuis lundi. Ils ne souhaitent se présenter à aucun rendez-vous au tribunal avant le 31 janvier, soit quatre semaines ouvrables complètes. La question abordée par l’Association du Barreau d’Irlande du Nord concerne l’aide juridique de l’État pour la défense obligatoire.
Des défenseurs publics sont affectés aux accusés qui n’ont pas les moyens de payer leur propre avocat. Chaque avocat pénaliste d’Irlande du Nord doit accepter un certain pourcentage de ces défenses juridiques. Pour ce travail, les avocats sont payés par l’État au moyen de l’aide juridique, qui est fixée et payée par le ministère de la Justice d’Irlande du Nord.
Litige concernant l’aide juridique
Mais même en dehors de la défense obligatoire, de nombreux clients et donc avocats dépendent de l’aide juridique de l’État. La crise sociale au Royaume-Uni ayant des conséquences plus graves en Irlande du Nord que dans d’autres régions du pays, de nombreux clients ne sont pas en mesure de payer leur propre représentation juridique et ont recours à l’aide juridique. Les familles des militants politiques en particulier, notamment les nombreux prisonniers républicains et loyalistes, doivent souvent y recourir. Les avocats politiquement motivés travaillent presque exclusivement avec des clients qui dépendent de l’aide juridique.
En novembre dernier, les avocats pénalistes d’Irlande du Nord se sont mis en grève pendant une journée. Cependant, la grève n’a pas réussi à obtenir un accord avec le ministère de la Justice. L’Ordre des Avocats a réclamé et réclame une augmentation significative de l’aide judiciaire. Selon les calculs, ce chiffre a diminué jusqu’à 58 pour cent depuis 2005. Depuis, ce montant n’a pas été augmenté, ce qui représente une perte énorme de salaire réel pour les avocats.
Donal Lunny, président du Barreau, a qualifié lundi la suspension des services du barreau à X de « regrettable mais inévitable ». Le ministère de la Justice a demandé un avis indépendant sur les mesures visant à surmonter la « crise insoutenable de la Crown Court ». “Au lieu de cela, il a opté pour des propositions de réforme qui vont exacerber la pression insupportable.”
Le gouvernement ne veut pas
La ministre de la Justice, Naomi Long, du Parti de l’Alliance unioniste libérale, a tenté de jouer la défense les unes contre les autres. »Les victimes et les témoins sont les plus durement touchés. Ils attendent de pouvoir faire leurs déclarations et d’obtenir justice”, a-t-elle déclaré dans le communiqué. Actualités irlandaises cité. “Le barreau ne ferait qu’augmenter encore davantage le stress et l’anxiété qu’ils ressentent peut-être déjà.” Le système judiciaire et judiciaire, déjà mis à rude épreuve, met cette situation à rude épreuve. Des délais encore plus longs sont prévisibles. Elle a ajouté que son ministère travaillait « de manière proactive avec ses collègues du système judiciaire » et essayait de « minimiser » l’impact du débrayage. Les victimes et les témoins seront également soutenus à plus long terme si les mesures du Barreau se poursuivent. Elle espère que l’association est “consciente des effets de ses mesures” et reconnaîtra bientôt les “efforts déployés pour améliorer le système des citoyens et garantir une rémunération juste et appropriée”.
En août, un rapport interne du ministère de la Justice a appelé à une augmentation immédiate de 16 pour cent des subventions aux frais de justice. Mais il n’a pas été publié, ont-ils dit Actualités juridiques irlandaises lundi avec.
L’Irlande du Nord est à nouveau confrontée à une année chargée en grèves : avant Noël, les trois plus grands syndicats d’enseignants ont voté à une large majorité en faveur des arrêts de travail parce que le gouvernement ne veut pas répondre à leurs revendications salariales. De nouvelles batailles pourraient également éclater prochainement dans le secteur de la santé. Les syndicats de sages-femmes et d’infirmières se sont mis d’accord avec le gouvernement vers Noël sur des augmentations de salaire de 5,5 pour cent pour 2025. Mais le syndicat NIPSA réclame 12 pour cent pour ses membres et menace de faire grève.
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