Autre coup dur pour le budget des automobilistes : les habitants de la grande région de Montréal seront confrontés à une forte hausse des frais d’immatriculation des véhicules à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) à compter de 2025. Les personnes dont le nom de famille commence par la lettre B ont ont déjà reçu leurs avis de renouvellement en janvier, indiquant des frais nettement plus élevés. Voici combien vous devrez bientôt, en fonction de la première lettre de votre nom de famille.
Au printemps 2024, les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont adopté de nouvelles règles pour contribuer au financement du système de transport en commun vieillissant. En conséquence, le coût de la plaque d’immatriculation d’un véhicule de tourisme a augmenté de 154 %.
Informations essentielles
D’ici 2025, les frais d’immatriculation des véhicules dans le Grand Montréal grimperont à près de 400 $, dont près de la moitié sera consacrée au soutien au transport collectif régional. La taxe sur les transports en commun à elle seule est passée de 59 $ en 2024 à 150 $ cette année, sans compter les autres frais ajoutés au coût annuel.
Plus précisément, la contribution au transport en commun s’élève à 180 $. Cela comprend une taxe de transport de 150 $ et des frais de 30 $ qui soutiennent toutes les municipalités de la CMM. La liste complète est disponible sur le site Internet de la SAAQ.
Une fracture entre les politiques provinciales et municipales
En 2023, le gouvernement provincial a autorisé les municipalités à imposer une taxe d’immatriculation des véhicules pour soutenir le transport en commun. Malgré cela, le premier ministre François Legault a encouragé les villes à reconsidérer leur décision, soulignant le fardeau fiscal déjà important des résidents du Québec.
Une brève pause pour les frais de permis de conduire
Les conducteurs québécois se préparaient à une forte augmentation des droits de permis en 2025, mais le gouvernement Legault a apporté un certain soulagement. En décembre 2024, la ministre des Transports Geneviève Guilbault a révélé que le gel des frais serait prolongé d’un an.
Sans cette prolongation, le total de vos droits de licence aurait pu dépasser 100 $ après quatre ans de tarifs réduits – à moins, bien sûr, que vous ayez accumulé des points d’inaptitude !
Les frais d’inscription du Grand Montréal par rapport aux autres régions
En ce qui concerne les coûts d’immatriculation des véhicules, le Grand Montréal se dirige rapidement vers le sommet du classement, mais pas exactement d’une manière que les conducteurs pourraient célébrer. D’ici 2025, les frais de près de 400 $ dépasseront ceux de la plupart des autres régions du Québec, où les frais demeurent nettement inférieurs. Il semble que les Montréalais paient le prix d’être le « moteur » de l’économie québécoise – jeu de mots voulu.
À l’extérieur du Québec, l’histoire n’est guère meilleure. En Ontario, par exemple, les conducteurs de Toronto font face à des coûts qui oscillent autour de 120 $ pour le renouvellement de leur plaque d’immatriculation, sans aucun supplément important pour les transports en commun. C’est suffisant pour faire croire aux Montréalais qu’ils sont coincés au neutre tandis que d’autres se contentent de frais moins élevés.
Dans les Prairies, des provinces comme l’Alberta affichent des frais d’inscription aussi bas que 84 $. Même si les prix de leur essence peuvent grimper occasionnellement, leurs frais de véhicule restent moins pénibles pour le portefeuille. Il semble que les Albertains traversent la saison des frais, tandis que les Montréalais restent sur la voie lente, essayant de suivre le rythme des dépenses croissantes.
Même la Colombie-Britannique, connue pour son coût de la vie plus élevé, maintient ses frais d’immatriculation des véhicules relativement modestes par rapport aux frais qui montent en flèche à Montréal. Peut-être que les Montréalais devraient s’inspirer de l’exemple de Vancouver, si seulement ce livre n’était pas enseveli sous une avalanche de besoins de financement pour les transports en commun.
S’il est clair que les frais du Grand Montréal passent à la vitesse supérieure, les différences entre les régions mettent en lumière un débat plus vaste : comment équilibrer le financement des infrastructures avec l’abordabilité. Après tout, personne ne veut avoir l’impression de payer par le tuyau d’échappement.
Existe-t-il des exemptions ou des rabais ?
Pour certains conducteurs, il y a une lueur d’espoir au milieu de la frénésie de hausse des tarifs. Les seniors, par exemple, peuvent parfois accéder à des tarifs réduits ou à des rabais selon leur municipalité. C’est une façon pour le Québec de donner son toque à la génération plus âgée, en les aidant à continuer de rouler sans se ruiner.
Les étudiants peuvent également faire une pause, en fonction de leur situation. Bien qu’il n’existe pas de politique provinciale offrant des rabais automatiques, certaines municipalités offrent des rabais ou des incitatifs aux étudiants qui jonglent avec les études, les emplois à temps partiel et les dépenses croissantes. C’est comme trouver une pièce de monnaie sous les coussins du canapé : petite mais utile.
Les propriétaires de véhicules électriques (VE), quant à eux, bénéficient souvent du traitement VIP. La province offre déjà des rabais sur les achats de véhicules électriques, et certaines régions offrent des avantages supplémentaires, comme des frais d’immatriculation inférieurs. C’est une manière d’encourager les conducteurs à s’investir dans un avenir plus propre. Après tout, le Québec veut conserver sa réputation de centrale acéricole et hydroélectrique du Canada.
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