Avant de partir à bord du jet privé de son père, surnommé Trump Force One, Trump Jr, 47 ans, a déclaré sur son podcast Triggered : “Non, je n’achète pas le Groenland” – même s’il a dit qu’il adorait cet endroit.
Le fils aîné du président élu a joué un rôle clé lors de la campagne électorale américaine de 2024, apparaissant fréquemment lors de rassemblements et dans les médias.
Une autre publication de son père sur les réseaux sociaux comprenait une vidéo montrant un Groenlandais anonyme disant à Trump d’acheter le Groenland et de le libérer de la “colonisation” par le Danemark.
L’identité de l’homme dans la vidéo n’était pas claire, mais les médias danois ont rapporté qu’il avait été condamné à une peine de prison il y a six ans pour des délits liés à la drogue.
Le Groenland se trouve sur la route la plus courte entre l’Amérique du Nord et l’Europe, ce qui le rend stratégiquement important pour les États-Unis. Il abrite également une grande installation spatiale américaine.
Quelques heures après que le président élu Trump a réitéré son intérêt pour l’achat du Groenland le mois dernier, le gouvernement danois a annoncé une augmentation considérable des dépenses de défense de l’île. Le ministre danois de la Défense, Troels Lund Poulsen, a qualifié le moment choisi de cette annonce d’« ironie du sort ».
Lundi, le roi Frederik X a modifié les armoiries royales pour mettre davantage en évidence les représentations du Groenland et des îles Féroé.
Certains y voient une réprimande envers Trump, mais cela pourrait également s’avérer controversé au sein du mouvement séparatiste du Groenland.
Le roi Frederik a utilisé son discours du Nouvel An pour dire que le Royaume du Danemark était uni “jusqu’au Groenland”, ajoutant “nous sommes ensemble”.
Mais le Premier ministre du Groenland a utilisé son propre discours du Nouvel An pour dire que l’île devait se libérer des « chaînes du colonialisme ».
Trump n’est pas le premier président américain à suggérer d’acheter le Groenland. L’idée a été évoquée pour la première fois par le 17ème président du pays, Andrew Johnson, dans les années 1860.
Par ailleurs, ces dernières semaines, Trump a menacé de réaffirmer son contrôle sur le canal de Panama, l’une des voies navigables les plus importantes du monde. Il a accusé le Panama de facturer des frais excessifs pour y accéder.
Le président panaméen a répondu en déclarant que « chaque mètre carré » du canal et de ses environs appartenait à son pays.