2025-01-12 12:06:00
Ô laf Scholz est convaincu que les sociaux-démocrates inverseront la tendance. Comme en 2021. Et c’est vrai : il y a trois ans, à quelques semaines des élections, presque personne ne pariait sur les sociaux-démocrates. La distance jusqu’à l’Union semblait trop grande. Les principaux médias étaient unanimement convaincus que la coalition noir-vert dirigerait bientôt la république. Les choses se sont passées différemment.
Les choses peuvent-elles à nouveau fonctionner ainsi ? Ou bien le slogan de Scholz n’est-il que l’auto-encouragement inévitable dont chaque parti a besoin avant les élections afin de ne pas déprimer complètement la base, censée se lancer avec vigueur dans la campagne électorale ?
Le SPD a au moins un programme utile. Exiger un salaire minimum de 15 euros est la bonne chose à faire pour compenser l’inflation, qui a frappé plus durement les bas revenus que les riches. La social-démocratie non seulement donne à la nation le comité d’entreprise, mais elle le combine également avec une politique économique assez équilibrée qui vise à promouvoir spécifiquement les investissements au moyen de primes fiscales. Il s’agit d’une mesure plus ciblée que les réductions d’impôts généralisées promises par l’Union. Le SPD veut réformer le frein à l’endettement afin de réparer les infrastructures en difficulté.
C’est très bien – et typiquement social-démocrate modéré. Le risque que le SPD soit effectivement diffamé par les médias conservateurs comme un subversif irresponsable avec ce programme est en tout cas faible. Scholz, l’incarnation d’un pragmatisme qui tend à manquer de conviction, semble de toute façon imprégné contre de telles accusations.
Beaucoup sont fatigués du changement
Mais la situation est différente de celle de 2021. L’ambiance sociale est plus conservatrice, fondamentalement sceptique quant aux changements et aux idées de progrès. Beaucoup sont après Corona et [Link auf Beitrag 7448502]L’inflation et la crise économique sont fatiguées du changement et aspirent à un passé rose plutôt qu’à des réformes. Le SPD a quelques bonnes idées sensées. Mais il lui manque – comme partout ailleurs en Europe – un récit brillant qui pourrait égayer cette ambiance morose. Les temps étaient meilleurs pour les scénarios futurs de gauche.
Plus important encore : il y a trois ans, Scholz incarnait à peu près parfaitement la promesse de maintenir Merkel sans avoir à adhérer à la monotonie de l’Union, devenue endormie après 16 ans au pouvoir. Scholz est désormais chancelier d’une coalition extrêmement impopulaire qui s’est effondrée avec beaucoup de bruit. En bref : le charisme de Scholz est moindre et l’ambiance générale est plus à droite qu’il y a trois ans. C’est pourquoi les chances du SPD de répéter le miracle de 2021 sont plus faibles.
Le seul qui puisse sauver la social-démocratie n’est pas un camarade. Mais Friedrich Merz, le candidat de l’Union à la chancellerie, a tendance à se montrer incontrôlable. Seul un faux pas impulsif peut faire briller la force et le professionnalisme réfléchi de Merz Scholz. Le SPD dépend des erreurs de ses concurrents. Elle ne pourra pas, à elle seule, inverser la tendance. Ce n’est pas une position confortable.
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