Le cas en résumé
- Au cours de ses dernières heures en tant que président américain, Joe Biden a imposé des sanctions contre plus de 200 entreprises et particuliers russes et 180 navires, dont les sociétés énergétiques Gazprom Neft et Surgutneftegas.
- Les sanctions pourraient limiter les revenus provenant des ressources énergétiques russes et nuire à la capacité de Poutine à financer la guerre en Ukraine.
- Kimberly Donovan, responsable de l’Economic Power Initiative à l’Atlantic Council, estime que c’est la première fois que les États-Unis tentent de mettre hors jeu la capacité de la Russie à exporter du pétrole.
- Edward Fishman dans Foreign Policy estime que les sanctions pourraient donner un avantage à Donald Trump lorsqu’il prendra la présidence, en coûtant potentiellement à Poutine des milliards de revenus pétroliers et en renforçant la position de négociation de Trump vis-à-vis de l’Ukraine.
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Les sanctions occidentales devraient mettre la Russie à genoux en 2022. Mais malgré une hausse vertigineuse des prix et des taux d’intérêt, l’économie russe s’en sort apparemment relativement bien.
Une chose en particulier aide. Le pays continue de vendre du pétrole. Des pays comme la Chine et l’Inde achètent volontiers. Une « flotte fantôme » de pétroliers russes rapporte de précieux dollars au trésor russe.
Les employés du centre de trafic maritime de Vardø voient comment les pétroliers quittent les ports russes comme avant.
Mais au cours de ses dernières heures en tant que président américain, Joe Biden a fait quelque chose qui, selon les experts, pourrait avoir de réelles conséquences sur les exportations de pétrole russe.
– Les sanctions les plus importantes
Vendredi, les États-Unis ont imposé des sanctions contre plus de 200 entreprises et particuliers russes ainsi que 180 navires. Parmi eux figurent les sociétés énergétiques Gazprom Neft et Surgutneftegas.
Le Royaume-Uni s’est également associé aux sanctions contre le secteur de l’énergie.
Le navire Eagle S est immatriculé aux îles Cook, mais est soupçonné d’appartenir à la “flotte fantôme” russe et d’être à l’origine d’une rupture de câble en mer Baltique. Ici, le navire se trouvait au large des côtes finlandaises le 30 décembre.
Photo : Jussi Nukari / AP
– Cela limitera encore davantage les revenus provenant des ressources énergétiques de la Russie et nuira à la capacité de Poutine à financer la guerre illégale en Ukraine, a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken dans un communiqué. communiqué de presse.
Le président Joe Biden a déclaré que cela mettait Poutine dans une « situation difficile ».
Le conseiller à la sécurité de l’administration, Daleep Singh, les a qualifiés de « sanctions les plus importantes jusqu’à présent contre le secteur énergétique russe », dans un communiqué. déclaration.
Le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion sur les questions économiques le 23 décembre.
Photo : ALEXANDRE KAZAKOV / Spoutnik / AFP
La question est : les mesures seront-elles plus efficaces aujourd’hui qu’en 2022 ?
Oui, pensent plusieurs experts.
Arrêtera les exportations
Kimberly Donovan, responsable de l’Economic Power Initiative à l’Atlantic Council, estime que c’est la première fois que les États-Unis tentent de mettre hors jeu la capacité de la Russie à exporter du pétrole. Ceux qui font du commerce avec des entreprises ou des personnes figurant sur la liste des sanctions peuvent désormais être punis.
Les sanctions pourraient donc « perturber considérablement la capacité de la Russie à gagner de l’argent en vendant du pétrole », écrit Donovan dans une analyse.
Une station-service Gazprom Neft à l’extérieur de Moscou en mai 2022.
Photo : NATALIA KOLESNIKOVA / AFP
Certains se demanderont peut-être pourquoi les sanctions, si elles sont vraiment si efficaces, n’arrivent que maintenant.
Dans la même analyse, plusieurs experts évoquent plusieurs raisons :
- Le prix du pétrole n’est pas si élevé.
- Elle peut être contenue grâce à une production accrue aux États-Unis et au Moyen-Orient.
- L’Europe est moins dépendante du pétrole et du gaz russes.
Mais il peut aussi y avoir une autre raison pour laquelle Biden introduit maintenant les sanctions.
– Biden fait le sale boulot
Les sanctions ne coûtent rien à Biden. Le mandat présidentiel se termine dans un peu plus d’une semaine. Il peut faire ce qu’il veut, sans craindre que cela se traduise par une hausse des prix pour les consommateurs américains, souligne Edward Fishman dans Politique extérieure.
Fishman est chercheur principal au Centre sur la politique énergétique mondiale de l’Université de Columbia, mais a déjà travaillé sur les sanctions au ministère américain des Affaires étrangères.
Il estime que les sanctions confèrent également à Donald Trump un avantage important lorsqu’il prendra la présidence le 20 janvier :
– Je le vois comme un cadeau fait à l’administration Trump, dit-il.
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, à Mar-A-Lago le 16 décembre. Les nouvelles sanctions de Biden pourraient faciliter les négociations de Trump sur l’Ukraine, selon un expert.
Photo : ANDREW HARNIK / AFP
Trump a apparemment décidé de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine. Il a promis de parvenir à un accord. Beaucoup se demandent qui en bénéficiera le plus : la Russie ou l’Ukraine.
Mais en coûtant potentiellement à Poutine des milliards en revenus pétroliers, les sanctions de Biden pourraient renforcer la position de négociation de Trump, estime Fishman. Peut-être que cela pourrait offrir à l’Ukraine un meilleur « accord » :
– Biden fait le sale boulot, tout en donnant à l’administration de plus grands moyens de pression pour amener le président russe Vladimir Poutine à la table des négociations.
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Publié le 12.01.2025, à 12h45
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