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Pour les médecins généralistes, le taux d’erreur de diagnostic est d’environ dix pour cent. Divers aspects sont impliqués. Comment le contrecarrer.
Les médecins sont parfois appelés « dieux en blanc ». Mais ils ne sont qu’humains et ne sont donc pas à l’abri des erreurs. Selon le Revue médicale de Hesse Il existe un taux d’erreur de dix à 15 pour cent parmi les médecins généralistes lors du diagnostic. Des facteurs cognitifs et systémiques tels que la pression du temps jouent un rôle. Les erreurs de diagnostic ou les surdiagnostics surviennent également souvent en cas de maladie mentale. Lisez ici comment ils surviennent et ce que les patients peuvent faire lorsqu’ils reçoivent un diagnostic médical.
Comment se produisent les erreurs de diagnostic ? Causes possibles
Une étude de l’Université Erasmus de Rotterdam a montré que ceux qui sont amicaux avec leur médecin et reconnaissants pour son aide ont plus de chances d’être correctement diagnostiqués. © imageBROKER/Erwin Wodicka/IMAGO
Les erreurs de diagnostic ne surviennent pas parce que les médecins manquent de connaissances pertinentes, explique le Prof. Dr. med. Wolf Hautz, médecin-chef à la Clinique universitaire de médecine d’urgence de l’Inselspital de Berne, dans une interview avec le Journal officiel de la ville de Cologne. Selon Hautz, qui étudie les erreurs de diagnostic, les diagnostics incorrects peuvent avoir diverses causes. C’est pourquoi les médecins prennent parfois des décisions trop tôt. La pression du temps est également un problème. Un autre facteur est la hiérarchie entre les médecins. «Si le patient revient du radiologue avec un certain diagnostic, il est très peu probable que le médecin de famille le remette en question», explique Hautz. «Et ce qui ne conduit pas à de meilleurs diagnostics, ce sont les interruptions fréquentes», explique le médecin. Cela se produit, par exemple, aux urgences, où de nombreux diagnostics initiaux sont posés.
La médecine d’urgence présente donc un risque élevé d’erreur de diagnostic, car il existe un grand nombre de maladies différentes. “Il est donc très probable que certaines choses ne soient pas reconnues”, estime Haut. Certains groupes de maladies sont également les plus mal diagnostiqués. Il s’agit notamment des maladies suivantes :
- Maladies infectieuses (grippe, corona, infection gastro-intestinale)
- Maladies vasculaires (crise cardiaque, accident vasculaire cérébralThrombose)
- Maladies cancéreuses
Conséquences mortelles : les dix erreurs de diagnostic les plus dangereuses
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Réduire les erreurs de diagnostic : ce que les patients peuvent faire lorsqu’ils reçoivent un diagnostic médical
Pour réduire les diagnostics erronésles médecins peuvent par exemple discuter de cas délicats avec des collègues ou voir les patients concernés en binôme, conseille l’expert. Il existe désormais également des programmes informatiques fonctionnant avec l’intelligence artificielle et pouvant assister les médecins. «Mais jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve de leur effet. “En général, la prudence est de mise avec ces programmes”, explique Hautz.
Selon Hautz, lorsque les patients reçoivent un diagnostic médical, ils peuvent effectuer un nouveau suivi et ainsi entamer le processus de réflexion avec le médecin. Avec la question « Supposons que ce ne soit pas cela, qu’est-ce que cela pourrait être d’autre ? » il repensera probablement au diagnostic suspecté. Autre conseil de l’expert : « Soyez gentil avec votre médecin et soyez reconnaissant pour son aide. » Les résultats d’une étude de l’Université Erasmus de Rotterdam ont montré que les patients qui sont gentils avec leur médecin ont plus de chances d’être correctement diagnostiqués.
Remarques sur la transparence
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