2025-01-14 16:54:00
L’épidémie de Mpox soutenue par le nouveau variant, clade 1b, se poursuit. Le virus circule principalement dans 3 pays africains : la République Démocratique du Congo (2 464 cas au cours des 6 dernières semaines), qui reste de loin le pays le plus touché avec la circulation des deux sous-clades 1 et, malgré de nombreuses provinces signalant des tendances stables, a un situation qui « reste préoccupante avec une circulation toujours élevée du virus » ; Viennent ensuite le Burundi et l’Ouganda, qui continuent de signaler entre 100 et 200 nouveaux cas par semaine, avec une tendance à la baisse, « probablement influencée par une baisse de la surveillance et des notifications pendant les vacances de décembre ».
J’ai presque
De nouveaux cas de clade 1b liés aux voyages sont également enregistrés, par exemple en Europe, et dans des pays auparavant non touchés. C’est le tableau qui ressort du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la situation épidémiologique du virus d’abord connu sous le nom de Monkeypox (puis rebaptisé Mpox dans un souci de lutte contre la stigmatisation). Le rapport couvre la période du 25 novembre 2024 au 5 janvier 2025. « Les récents cas de Mpox associés aux voyages – souligne l’OMS – mettent en évidence le risque de transmission non détectée dans les pays, et soulignent la nécessité d’une surveillance renforcée et d’une notification en temps opportun pour améliorer surveillance mondiale et empêcher la propagation internationale de l’agent pathogène.
Parmi les pays où des cas de Mpox clade 1b sont directement ou indirectement liés à des voyages vers des zones touchées d’Afrique centrale se trouve l’Allemagne, qui signale le deuxième épisode d’importation, qui a conduit à une transmission nationale secondaire. Mais au cours de la période considérée, des cas importés de clade 1b ont également été détectés dans d’autres pays de l’UE : en Belgique et en France (cette dernière ayant le rapport le plus récent, le 7 janvier). La Chine signale également une importation du clade Ib. Et le Kosovo signale son premier cas de Mpox, mais les informations sur ce clade ne sont pas encore disponibles.
Qu’est-ce que la variole du singe ?
Il s’agit d’un virus « cousin » de la variole et contrairement au Sars-CoV2, il s’agit d’un virus à ADN, ce qui le rend intrinsèquement moins capable de muter. Le virus n’est pas nouveau : il circule depuis au moins 1958, date à laquelle le premier singe originaire d’Asie a été découvert infecté en Europe. Transmission Contrairement à la variole, elle a tendance à affecter et à se propager parmi les singes, mais elle peut également se transmettre entre animaux et humains et entre humains. La transmission se produit par échange de fluides corporels entre animaux ou humains infectés, ou via des gouttelettes. Pour le moment, il n’est pas clair si le virus est transmissible par voie aérienne, comme c’est le cas avec le Sars-CoV2. Après l’infection, il y a une période d’incubation d’environ 12 jours pendant laquelle, en théorie, on n’est pas contagieux. Les symptômes sont similaires à ceux de la grippe : fatigue, fièvre, douleurs généralisées, ganglions lymphatiques enflés, etc. Dans un deuxième temps, les pustules classiques apparaissent et laissent les cicatrices caractéristiques. Il existe deux variantes de la variole du singe, l’une avec une létalité d’environ 10 % et l’autre moins mortelle (environ 1 %).
Traitement et vaccin
Le vaccin contre la variole est également efficace pour prévenir la variole du singe, mais nous savons que la vaccination de masse a été arrêtée en 1980, de sorte que les personnes âgées peuvent encore bénéficier d’une certaine protection résiduelle tandis que les personnes nées après 1980 n’ont aucune protection. La bonne nouvelle, cependant, est que le vaccin existe (Imvanex) et qu’il agit également sur le plan thérapeutique, c’est-à-dire que si une personne est infectée, elle peut être traitée avec le vaccin dans les premiers jours après l’infection pour limiter la progression de la maladie. Enfin, il existe des médicaments antiviraux qui limitent la réplication du virus, comme le Tecovirimat.
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