2025-01-14 21:10:00
Après presque trois mois de silence sur le sort de La Perla, arrive la nouvelle que les procédures italienne et anglaise sont parvenues à un accord pour le transfert unitaire de tous les actifs attribuables à la marque historique de lingerie bolognaise. «Le bon chemin pour sauver l’entreprise et relancer un symbole du Made in Italy, c’est un résultat qui n’est pas évident, destiné à devenir un cas qui donnera l’exemple», commente le ministre du Commerce et du Made in Italy, Adolfo. Urso, qui a présidé la réunion de cet après-midi à Rome, au Palais Piacentini, avec toutes les parties concernées : les commissaires et liquidateurs italiens et les co-liquidateurs d’outre-Manche qui gèrent les procédures d’insolvabilité liées au groupe La Perle.
L’accord conclu hier «après des mois de travail dur et intense chez Mimit», souligne la sous-secrétaire d’État chargée des crises économiques, Fausta Bergamotto, ouvre désormais la voie à la publication d’un avis visant à trouver un acteur intéressé par la réindustrialisation. «C’est une réalisation importante», ajoute Bergamotto, remerciant les commissaires italiens et les liquidateurs italiens et britanniques pour l’unité (et la confidentialité) avec laquelle ils ont travaillé pendant ces mois d’hiver.
La Région Émilie-Romagne demande certains délais et amortisseurs
«Pour notre part, nous avons souligné la nécessité de procéder maintenant avec une extrême rapidité et de structurer un appel d’offres qui garantisse une stabilité maximale de l’emploi et la relance industrielle de La Perla, en assurant en même temps la continuité des filets de sécurité sociale pour les salariés (environ 230 gens, ndlr)», ajoute le nouveau conseiller pour le travail de la région Émilie-Romagne, Giovanni Paglia. Mimit a également garanti de trouver une solution pour la douzaine de travailleurs de La Perla Italia, le réseau commercial non inclus dans l’avis d’appel d’offres et a confirmé avoir entamé une discussion avec le ministère du Travail et des Politiques sociales pour donner une continuité aux amortisseurs.
Les applaudissements des syndicats et des acheteurs potentiels
«Le mérite de cet important pas en avant – ont souligné les représentants syndicaux nationaux et territoriaux Filctem Cgil et Uiltec Uil, à la fin de la réunion de Mimit – doit être attribué aux plus de 200 travailleurs de La Perla qui, avec leur lutte et leur Ils ont soutenu avec détermination ce combat pour éviter la fragmentation de toutes les activités et pour donner un avenir à « leur » entreprise ».
Depuis le 22 octobre, date du dernier tableau à Mimit, jusqu’à aujourd’hui, aucune indiscrétion n’est sortie sur les marques d’intérêt recueillies par les professionnels des procédures, mais des informations circulent sur trois propositions solides et crédibles, dont celle du vénitien le géant des sous-vêtements et de l’habillement Oniverse (anciennement Calzedonia) de Sandro Veronesi, qui, il y a 12 ans, devant le tribunal de Bologne, s’est fait enlever sa La Perla par Silvio Scaglia (monsieur Fastweb) après une contestation enchères, 24 au total, pour la marque historique de corseterie de luxe qui a abouti à un accord avec ses créanciers et qui n’est depuis jamais revenue aux gloires du passé.
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