Jakarta (ANTARA) – Le ministre coordonnateur des Affaires économiques, Airlangga Hartarto, a déclaré que les États-Unis comprennent relativement clairement la décision de l’Indonésie de devenir membre officiel du groupe BRICS.
C’est ce qu’a communiqué le président Prabowo Subianto lors de sa visite à la Maison Blanche le 12 décembre 2024.
“Si l’Amérique est en colère, elle n’est pas en colère, c’est relatif. Sur cette question, ils comprennent déjà parce que cela a été clairement exprimé lors de la réunion du président (Prabowo) à Washington”, a déclaré Hartarto lors de la table ronde quotidienne des investisseurs de la BNI à Jakarta mercredi.
Il a révélé que la Maison Blanche soutient également la candidature de l’Indonésie à devenir membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Il a souligné que les relations économiques bilatérales entre l’Indonésie et les États-Unis restent solides grâce au cadre économique indo-pacifique (IPEF). L’Indonésie a signé trois des quatre piliers de l’IPEF avec les États-Unis, et les accords ont été ratifiés par le président Prabowo.
À la veille de l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le 20 janvier 2025, de nombreuses parties prenantes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la dynamique géopolitique entre les États-Unis et la Chine, qui pourrait affecter plusieurs politiques commerciales mondiales.
En réponse, l’Indonésie a pris des mesures stratégiques pour garantir ses intérêts, notamment en participant à la Critical Mineral Alliance.
“Nous nous préparons bien sûr à une Alliance pour les minéraux critiques. Auparavant, les États-Unis avaient proposé une (alliance) bilatérale pour les minéraux critiques, mais celle-ci pourrait également être élargie pour inclure le Canada et l’Australie”, a-t-il déclaré.
En outre, les États-Unis ont désigné l’Indonésie comme l’un des sept pays capables de développer un écosystème de semi-conducteurs. Selon Hartarto, cela représente une excellente opportunité pour l’Indonésie de renforcer sa position dans la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale.
Cependant, il a également souligné les défis auxquels l’Indonésie continue de faire face, notamment l’accès au marché américain, qui est toujours soumis à des droits de douane.
Les produits d’exportation indonésiens, tels que les vêtements et les chaussures, sont soumis à des droits de douane d’environ 10 à 20 pour cent.
“Cela signifie que tous les produits indonésiens sont toujours soumis à des droits d’importation de 10 à 20 pour cent. Malgré cela, nous avons réussi à entrer sur leur marché, comparé au Vietnam, qui n’a aucun droit de douane”, a-t-il souligné.
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